Présidentielle française – Furax, Zemmour a traité Bouleau de «connard»

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Présidentielle françaiseFurax, Zemmour a traité Bouleau de «connard»

Très contrarié à sa sortie du 20h de «TF1», mardi soir, le candidat a insulté le présentateur, avant de dénoncer une «escroquerie intellectuelle».

Ambiance, mardi soir dans les couloirs de TF1. Excédé par la manière dont le journaliste Gilles Bouleau a mené son interview au 20h, Eric Zemmour fulminait en regagnant sa loge. D’après plusieurs témoins cités par Le Parisien, le polémiste a lâché un «connard» sonore à l’adresse du présentateur. Le sexagénaire a beau assurer avoir «fait sa mue» de journaliste à candidat, ce nouvel incident – après son fameux doigt d’honneur de samedi – confirme qu’il a bien du mal à adopter une stature présidentielle.

En quittant les locaux de TF1, Eric Zemmour en a remis une couche sur le dos de Gilles Bouleau, à qui il reproche de ne pas l’avoir interrogé sur son programme: «Devant les autres, il s’efface, poliment, humblement, parfois de façon larvaire. Avec moi, il s’est révélé un procureur pugnace, de mauvaise foi, me sortant des phrases de mon livre hors de leur contexte», s’est exaspéré le polémiste, selon des images diffusées par CNews et BFMTV. «Il y a eu maldonne, il y a eu même escroquerie intellectuelle, Monsieur Bouleau n’a pas fait son travail, il a voulu faire son malin devant ses confrères», a-t-il poursuivi.

«Le journaliste a la liberté de ses questions, l’invité de ses réponses», a réagi TF1 auprès de l’AFP: «Gilles Bouleau a mené cette interview sans complaisance ni animosité comme avec chacun de ses invités».

«Éric se trompe de faire ce procès à ce présentateur de télévision, qui aurait pu être beaucoup plus agressif qu’il ne l’était», a réagi de son côté sur BFMTV le maire de Béziers Robert Ménard, proche du polémiste d’extrême droite: «Éric, tu ne te souviens pas de comment on parlait à Marine Le Pen sur un certain nombre de plateaux de télévision. Tu n’es pas le seul à être bousculé».

«Le rôle des journalistes – et j’en suis victime souvent –, c’est de vous bousculer, c’est très désagréable, mais c’est comme ça», a ajouté Ménard. «Venant de lui, qui ne se gêne pas pour bousculer les autres. Je trouve que là, il se trompe de cible».

(L'essentiel/joc/AFP)

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