Mode – Gaultier joue les conquistadors

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ModeGaultier joue les conquistadors

Jean Paul Gaultier s'est fait mexicain mercredi pour son défilé de haute couture à Paris, accueillant le public d'une gorgée de tequila.

De petits verres étroits, comme on les sert au Mexique à l'apéritif, circulent sur des plateaux, avec des jus de fruits colorés. Du beau monde au premier rang, l'ex mannequin Inès de la Fressange, le comédien Vincent Perez, la cinéaste Tonie Marshall. Soudain, la voix de Dario Moreno «Mexiiiiiiico». Le rideau s'écarte sur une fumée bleue, dans un bruit de feux d'artifice. Sombreros pour tout le monde et beaucoup de pantalons amples parfois ouverts sur les côtés ou prolongés en jupes avec de l'organdi plissé qui flotte dans le sillage du mannequin.

Une seule marinière - la signature du couturier - sur un tailleur pantalon en jean tissé de perles argent. Des couleurs éclatantes, notamment du turquoise - on trouve la pierre en abondance au Mexique - et des camaïeux de vert à couper le souffle. Une touche masculine aussi sur quelques tenues, costume trois pièces ou smoking: les mannequins forcent le trait, un cigare barreau de chaise à la main.

Arielle Dombasle en clou du spectacle

Soutien-gorge en éventail de palmes métalliques, fleurs colorées brodées sur fond noir, jeux de tissage «façon vannerie» dont les bandes non tissées forment une traîne à la robe, «effet rayures mexicaines» en gris et couleurs vives comme un poncho ou encore une épaule métallique comme une armure de conquistador sur une robe brodée de clous: le couturier semble avoir exploité tous les éléments visuels du Mexique.

Pas de mariée en finale mais Arielle Dombasle, qui a grandi chez les mariachis, dans une tenue orange vif aux broderies corail et sombrero à rubans, entonnant la chanson mexicaine «Cucurrucucu paloma».

lessentiel.lu avec AFP

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