Kristen Stewart«Grandie et rabaissée à la fois en incarnant Diana»
L'actrice américaine Kristen Stewart explique avoir ressenti de fortes émotions en se glissant dans la peau de Lady Di pour le film «Spencer».

La comédienne américaine de 31 ans est brillante dans la peau de la princesse de Galles.
Actuellement en salle, le film «Spencer» évoque les ultimes jours de la relation entre la princesse Diana et le prince Charles. La comédienne américaine de 31 ans est brillante dans la peau de la princesse de Galles.
Comment vous êtes-vous transformée en Lady Di?
Kristen Stewart: J’ai lu tout ce qui m’est tombé sous la main, vu énormément de documentaires, mais le plus important était d’incarner la fragilité de Diana. Quand le réalisateur, Pablo Larrain, m’a proposé de jouer Diana Spencer je ne savais même pas qu’il s’agissait de Lady Di. J’ignorais son nom de naissance. J’ai donc beaucoup appris sur elle. J’ai aussi bossé avec un coach pour changer ma prononciation et mes attitudes. Tout le reste, c’est la magie des costumes, des coiffeurs et maquilleurs.
Y'a-t-il des similitudes entre la vie de Diana et vous?
Je n’oserais pas me comparer à elle. La chose la plus forte que j’ai ressentie, c’est à quel point elle était adorée du public et seule dans sa vie. En l’incarnant, je ne me suis jamais sentie autant grandie et rabaissée en même temps. Elle était capable de toucher des millions de gens par un geste et une parole. Je l’ai vue comme une artiste, car il faut un vrai talent pour réussir à avoir une connexion forte avec autant de monde.
La princesse Diana a souffert d’avoir toute sa vie privée étalée dans la presse. Et vous?
Je pense avoir trouvé l’équilibre au fil de ces dernières années pour vivre le plus naturellement possible. Quand je repense à l’époque de «Twilight», j’étais encore trop jeune pour comprendre ce qui m’arrivait. J’ai vraiment l’impression que je peux aujourd’hui être moi tout simplement. Je ne me pose pas la question quand je sors avec ma copine de savoir ce qu’en penseront les autres. Mon travail est de jouer la comédie, mon intimité n’appartient qu’à moi.
(L'essentiel/Recueilli par Henry Arnaud)