Harry Potter a goûté la potion magique d'amour
Le sixième volet d'«Harry Potter» se veut sombre, spectaculaire et mâtiné de romance.
Une dose d’action, une pincée d’humour et des portions de frissons amoureux: «Harry Potter et le Prince de Sang-Mêlé», créé par la romancière J.K. Rowling, devrait à nouveau ensorceler le box-office. David Yates, qui avait signé le dernier épisode, réalise aussi le nouvel opus.
Celui-ci s’ouvre sur une scène aux effets spéciaux spectaculaires. On y suit une attaque aérienne des partisans du mage noir Voldemort, les redoutables «Mangemorts», sur Londres. Un pont de la capitale est détruit dans ce qui s’apparente étrangement, pour le monde des Moldus (non-magiciens), à un attentat terroriste.
C’est la fin des vacances et les élèves sorciers Hermione, Ron et Harry regagnent tous Poudlard, une école de magie menacée par les forces du Mal puisque son directeur, Albus Dumbledore, a été condamné à mort par Lord Voldemort. Chargé de cette cruelle mission, le jeune Drago Malefoy (Tom Felton), double maléfique d'Harry, promène un air sombre entre les murs d’un château où les autres élèves cèdent l’un après l’autre aux flèches de Cupidon...
Cette sixième adaptation vise un public qui, à l’instar des principaux héros, a vieilli et mûri. Nombre de scènes détaillent avec humour et tendresse les affres des premières amours adolescentes.