IranHuit écologistes accusés d'espionnage
Huit militants écologistes notamment accusés d'espionnage en Iran ont comparu vendredi, à huis clos, devant un tribunal de Téhéran, selon l'agence officielle Irna.

Le militant écologiste irano-canadien Kavous Seyed Emami est mort en prison, en février 2017, à l'âge de 63 ans.
Les propos de l'avocat de deux des accusés, Mohammad-Hossein Aghassi, ont été relayés par l'agence officielle Irna: ils «ont été convoqués au tribunal mercredi». Selon ses dires, Me Aghassi n'était pas présent à l'audience, car le ministère public a désigné des avocats commis d'office pour représenter les accusés. Une décision qui le «rend perplexe» car «le tribunal ne devrait en aucun cas rejeter l'avocat choisi par l'accusé» confie-t-il à l'AFP.
Corruption sur terre et espionnage
Quatre des huit accusés avaient été inculpés de «corruption sur terre» en octobre, un des chefs d'accusation les plus graves en Iran, passible de la peine de mort. Selon Irna, trois autres sont poursuivis pour «espionnage», et le dernier pour «complot contre la sûreté nationale». Faisant état du procès de «huit accusés pour espionnage contre des centres militaires», l'agence semi-officielle Isna indique de son côté que leur prochaine comparution doit avoir lieu samedi.
(L'essentiel/afp)
Un nombre indéterminé de militants écologistes ont été arrêtés en Iran début 2017 pour espionnage. L'un d'eux, Kavous Seyed Emami, universitaire irano-canadien, est mort en prison en février 2017 à l'âge de 63 ans. Selon la version officielle, contestée par sa famille, il s'est suicidé par pendaison.