Geste du Pape«Il m'a caressé le visage et je n'ai ressenti qu'amour»
L'homme défiguré par une maladie que le pape n'avait pas hésité à étreindre lors d'une audience publique au début du mois de novembre, est revenu dans un entretien sur ce moment fort.

L'image avait fait le tour du monde, le 6 novembre dernier. Devant plus de 50 000 fidèles, le pape François avait serré dans ses bras et embrassé un homme souffrant de neurofibromatose. Aujourd'hui, cet habitant de Vicenza (Nord) âgé de 53 ans raconte sa rencontre marquante avec le souverain pontife, à l'issue de laquelle il a cru mourir tant son cœur battait fort, rapporte Daily Mail.
«Ses mains étaient si douces, raconte Vinicio Riva, à propos de son étreinte avec François. Son sourire était si lumineux et engageant. Mais ce qui m'a le plus frappé est qu'il n'a pas hésité à me serrer dans ses bras. Je ne suis pas contagieux, mais il ne le savait pas. Il m'a caressé tout le visage et je n'ai ressenti qu'amour, lorsqu'il l'a fait», raconte cet homme.
Plusieurs opérations
Bien que le geste du pape n'ait duré que quelques instants, Vinicio Riva se souviendra toujours de ce moment «éternel»: «J'ai d'abord embrassé sa main, pendant qu'il me caressait la tête et mes blessures. Il m'a ensuite étreint fortement, m'embrassant la tête(...). Cela n'a duré qu'une minute, mais pour moi, c'était comme l'éternité», s'est ému le quinquagénaire.
Souffrant de neurofibromatose depuis le plus jeune âge, l'Italien a eu besoin de soins médicaux dès l'âge de deux ans et dû être opéré du cœur, de la gorge et des yeux à plusieurs reprises. Mais ce sont avant tout les furoncles, apparus à l'âge de 15 ans, qui ont détruit son apparence. L'homme ne devait pas passer l'âge de 30 ans, selon les médecins. Sa mère, qui souffrait de la même affliction, est d'ailleurs décédée des suites de la maladie. Vinicio Riva explique que la rencontre avec le souverain pontife représente pour lui un nouveau départ dans la vie: «Je me suis tourné vers ma tante et lui ai dit que c'était là que j'abandonnais ma douleur», se réjouit-il.
(L'essentiel Online/leo)