Au JaponIl n'était pas sage, ils l'ont abandonné dans la forêt
Un jeune garçon de sept ans est toujours porté disparu dans le nord du Japon. Les secouristes intensifient les recherches.

Charles Perrault aurait pu s'inspirer de ce fait divers pour écrire le
Petit Poucet. Des parents japonais ont abandonné leur fils dans la forêt pour le punir de son mauvais comportement. Cela fait trois jours et toujours aucunes nouvelles du garçon.
Les secouristes ont intensifié lundi leurs recherches sur l'île d'Hokkaido, dans le nord du Japon. Ce sont les parents qui ont signalé sa disparition à la police, samedi. Ils ont, dans un premier temps, affirmé qu'il s'était perdu lors d'une randonnée à la montagne, avant de revenir sur leurs propos et d'avouer qu'ils avaient voulu le réprimander en l'abandonnant.
Peu d'espoir dans cette région dangereuse
Samedi, l'enfant, Yamato Tanooka, sa sœur aînée et leurs parents se promenaient lorsque le couple a perdu patience face au comportement du garçon qui jetait des pierres à des voitures et des passants, ont rapporté la police japonaise et des médias locaux. Sur le trajet du retour, les parents ont fait sortir Yamato de leur voiture et l'ont laissé en bord de route en pleine forêt, avant de poursuivre leur chemin sur une distance de quelque 500 mètres. "Ils ont dit qu'ils étaient revenus sur le site immédiatement mais que le garçon n'était plus à l'endroit où ils l'avaient laissé", a rapporté un porte-parole de la police locale à l'AFP.
Mitsuru Wakayama, un représentant de la localité de Nanae, a exprimé son inquiétude quant au sort du garçonnet dans une zone montagneuse "où peu de personnes et de voitures passent". Et de rajouter qu'il n'est pas "surprenant" d'y croiser des ours.
L'étendue des recherches a été élargie lundi avec la mobilisation de 180 secouristes et officiers de police, accompagnés de brigades canines et équestres, aperçues sur des images de la chaîne NTV. Le père de Yamato a confié son désarroi à la télévision, s'excusant dans le même temps des ennuis causés à tant de personnes.
(Thibault Cordier/L'essentiel)