«Il vaut mieux se parler que de se taper dessus»

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«Il vaut mieux se parler que de se taper dessus»

HOWALD - Les élèves de l'école de Howald ont créé leur propre court métrage sur la violence.

La caisse avec l'argent récolté pour l'excursion des écoliers de Howald a été volée. Ce qui crée de grosses tensions entre les clans de la classe. C'est le point de départ du film «Fusion possible». Le court métrage présenté lundi soir a été écrit et réalisé par les élèves de sixième de l'école primaire de Howald. Avec une idée en tête: s'opposer à la violence.

Manon, 13 ans, qui joue le chef du gang des filles, raconte que l'idée est venue «quand quelqu'un de la classe a tapé un enfant». Alors, un film pour dénoncer la violence leur est venu à l'esprit. «On a tout fait, affirme Manon, du scénario au tournage».

Avec un petit coup de main quand même de Apas films, une ASBL qui aide la production de courts métrages.
À la fin du film, les deux clans coopèrent pour retrouver la caisse. C'est la morale de l'histoire, dit Manon: «La violence ne sert à rien. Il vaut mieux se parler que de se taper dessus».

Jérôme Wiss

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