«Il voulait attaquer tout le monde»: un ex-footballeur a vu toute la scène

Publié

Enfants poignardés à Annecy«Il voulait attaquer tout le monde»: un ex-footballeur a vu toute la scène

Un homme muni d'un couteau a attaqué des enfants en très bas âge et des personnes âgées aux abords du lac d'Annecy, jeudi. L'ancien footballeur Anthony Le Tallec raconte.

xr:d:DAFYBc7Qix8:138,j:5218938844655944828,t:23060810

Anthony Le Tallec est sous le choc.

«Il voulait attaquer tout le monde. Je me suis écarté et il a foncé tout droit sur un papy et une mamie, et il poignarde le papy», a confié au Dauphiné Libéré l’ancien joueur de Saint-Étienne et de Liverpool Anthony Le Tallec.

Trois des victimes, deux enfants et un adulte, ont un pronostic vital engagé, selon une source proche du dossier. Le caractère terroriste ou non de l’attaque est en cours d’évaluation.

«C’était la panique totale. Je pense qu’il avait une quarantaine d’années, type arabe, il avait un bandana ou un turban, il l'a enlevé devant moi. Il ne disait rien de spécial», a dit le sportif qui faisait son footing au bord du lac.

«Il s'attaquait à des bébés»

«C'était un peu irréel (…) il criait, c’était pas forcément compréhensible ce qu’il disait. Il s’attaquait aux bébés (...) il a pris la fuite, les policiers sont arrivés. Ils ont essayé de l’arrêter dans un premier temps sans ouvrir le feu, quand il a compris qu’il était piégé il s’est attaqué à une personne âgée et là ils lui ont tiré dans les jambes», a pour sa part témoigné Malo, un témoin joint par BFMTV qui se trouvait près de l'aire de jeu.

Les abords du parc ont été bouclés par un important dispositif policier, a constaté sur place une journaliste de l'AFP. Selon le quotidien Dauphiné libéré, les victimes ont été transférées au centre hospitalier Annecy Genevois et les témoins ont été acheminés dans un bâtiment proche des lieux du drame.

Une cellule de crise a été installée à la préfecture de Haute-Savoie, qui a aussi mis en place un dispositif d'information à destination du public, joignable au 04 50 33 61 33.

(AFP)

Ton opinion