Tradition au LuxembourgIls ont bravé la pluie pour l'Émaischen
NOSPELT - Le vent et la pluie ont quelque peu gâché la traditionnelle fête de l'Émaischen, lundi, à Nospelt.

Lundi le 28 mars 2016 , Nospelter Emäischen, La fête populaire d' Emaischen est célébrée chaque lundi de Pâques dans le village de Nospelt au sud du Luxembourg, Les sifflets en terre cuite en forme de petits oiseaux et connus sous le nom Peckvillercher sont une particularité de la fête, Marchée de la poterie
Les petites figurines étaient de sortie lundi, comme chaque année au moment des fêtes de Pâques. Mais les mauvaises conditions météo ont quelque peu perturbé le traditionnel marché artisanal de Nospelt. Dans la matinée, la plupart des stands qui avaient été installés dans les rues ont été démontés. Seuls les plus robustes ont été maintenus. Les autres vendeurs se sont rabattus dans des locaux abrités, notamment une salle des sapeurs-pompiers prêtée pour l'occasion.
«Nous avons nettement moins de visiteurs que les années précédentes, ce n'est pas la même ambiance que d'habitude», constate un vendeur derrière son stand rempli de petits animaux en poterie. Les vedettes du marché étaient incontestablement les fameux Péckvillercher, ces sifflets en poterie, en forme d'oiseau. Leur petite musique résonnait très régulièrement dans les allées du marché artisanal. Marie, une mère de famille venue avec son fils, en a acheté quelques-uns «pour lui montrer ce que c'était. C'est quand même une véritable tradition luxembourgeoise!». Ces objets d'artisanat local ont tous été fabriqués à l'aide de terre cuite de Nospelt.
Habituellement, l'événement du lundi de Pâques accueille jusqu'à 10 000 personnes. Ils étaient un peu moins nombreux cette année. Les irréductibles ont quand même fait le déplacement, «pour voir les nouveautés de l'année», confie un habitué. Les visiteurs sont «essentiellement des familles avec enfants, remarque une vendeuse derrière son stand de vaisselle et d'objets de décoration. Mais il y a aussi beaucoup de passionnés venus dénicher des objets qu'ils n'auraient pas encore dans leur collection».
(Joseph Gaulier/L'essentiel)