Militants Greenpeace – Ils s'introduisent dans la centrale de Fessenheim

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Militants GreenpeaceIls s'introduisent dans la centrale de Fessenheim

Une quarantaine de militants Greenpeace sont entrés ce mardi, dans la centrale nucléaire de l'Est de la France, pour dénoncer le manque de sécurité. Une trentaine d'entre eux ont été interpellés.

En tout, 56 personnes ont participé à cette action de l'association écologiste, dont «une quarantaine ont réussi à entrer en zone protégée», a affirmé le porte-parole du ministère de l'Intérieur. «Dix-neuf militants ont été interpellés immédiatement, puis quinze autres au fur et à mesure», a ajouté Pierre-Henry Brandet. Dans un communiqué, le parti Europe Écologie-Les Verts (EELV), qui compte deux ministres dans le gouvernement de Jean-Marc Ayrault, a «félicité» Greenpeace pour son «coup d'éclat», estimant qu'il «met en lumière la fragilité des installations nucléaires» françaises.

Vers 10h, plusieurs militants de Greenpeace étaient toujours juchés sur le toit de la centrale et sur son dôme de protection du réacteur, en train de déployer une nouvelle banderole. Au total, quelque 200 membres des forces de l'ordre ont été mobilisés dans la centrale et aux abords, appuyés par un hélicoptère. «Ces événements n'ont aucune conséquence sur la sûreté des installations qui fonctionnent normalement», a déclaré le porte-parole d’Électricité de France (EDF) qui gère la centrale.

«À aucun moment l'intégrité de la centrale n'a été menacée», a confirmé le ministère de l'Intérieur. En service depuis 1977, Fessenheim est la doyenne des 19 centrales nucléaires françaises et la seule dont la fermeture a été annoncée par le président François Hollande, pour fin 2016. Les écologistes réclament sa fermeture «immédiate».

(L'essentiel/AFP)

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