JO DE SOTCHI – J-365 et déjà les Jeux les plus chers de l'Histoire

Publié

JO DE SOTCHIJ-365 et déjà les Jeux les plus chers de l'Histoire

La Russie a lancé jeudi le compte à rebours à un an jour pour jour du début des Jeux olympiques d'hiver de Sotchi. La facture est déjà 25 fois plus élevée que celle de Vancouver et dépasse même celle de Pékin.

Les Jeux olympiques de Sotchi en février 2014 dans cette ville du sud de la Russie sont déjà les plus coûteux de l'histoire, avec des dépenses de 36 milliards d'euros, soit dix fois le budget de l'Albanie et de la Moldavie réunies. Sotchi arrive loin devant les précédentes villes organisatrices, Pékin pour les JO d'été en 2008 (26 milliards d'euros) ou encore Londres à l'été 2012 (11,5 milliards).

Les dépenses étaient nettement moins élevées pour les précédents JO d'hiver. Vancouver en 2010, avait un budget 25 fois inférieur (1,4 milliard d'euros) et Turin en 2006, de 3,4 milliards. Et à Nagano en 1998, les dépenses avait atteint 1,26 milliard d'euros, une somme jugée alors «extravagante»...

Aucun chiffre détaillé

À Sotchi, l'organisation des jeux du 7 au 23 février 2014 et l'aménagement du territoire vont coûter 1 500 milliards de roubles (36 milliards d'euros) répartis pour moitié entre fonds publics et privés, selon le vice-Premier ministre russe Dmitri Kozak, chargé de superviser les travaux.

L'État russe a consacré quelque 700 milliards de roubles (17 milliards d'euros): 200 pour la construction de sites olympiques à Sotchi et environ 500 pour l'aménagement d'infrastructures, précise M. Kozak, soulignant que l'État ne déboursait pas un kopeck pour la construction d'hôtels.

Mais les autorités russes n'ont pas fourni jusqu'ici de chiffres détaillés sur le coût de tous les aménagements liés aux JO. De vastes espaces sont en chantier à Sotchi, station balnéaire de l'époque soviétique entre la mer Noire et les montagnes du Caucase, restée jusqu'ici quasi vierge d'installations sportives.

77 ponts et 12 tunnels

Parmi les nouvelles infrastructures figurent notamment une nouvelle route et une nouvelle voie de chemin de fer reliant le village olympique en construction au bord de la mer Noire et la station de ski Krasnaïa Poliana, à une cinquantaine de km, deux gares ferroviaires, 77 ponts, 12 tunnels et un nouvel aéroport.

Cette zone grande comme un département français est transformée en un domaine skiable. Cela nécessite des travaux colossaux, comme cela a été le cas pour les JO de Londres, où l'aménagement du parc olympique s'inscrivait dans un immense projet de régénération urbaine dans l'est de la capitale britannique.

(L'essentiel Online/AFP)

Ton opinion