Taron Egerton: «J'ai beaucoup de peine à être cool»

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Taron Egerton«J'ai beaucoup de peine à être cool»

Si Taron Egerton n’est pas fan des jeux vidéo, ça ne l’a pas empêché d’avoir du plaisir à tourner «Tetris».

Miguel Cid
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Miguel Cid
L’acteur a l’habitude de jouer des personnages existants, comme Elton John dans «Rocketman» ou Michael Edwards dans «Eddie the Eagle».

L’acteur a l’habitude de jouer des personnages existants, comme Elton John dans «Rocketman» ou Michael Edwards dans «Eddie the Eagle».

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Le Gallois est le personnage central de «Tetris», dès vendredi sur AppleTV+. Dans ce thriller inspiré d’une histoire vraie, l’acteur de 33 ans au corps d’athlète incarne Henk Rogers, businessman qui a popularisé le jeu de puzzle inventé en URSS dans les années 1980.

Jouer une personne réelle, est-ce facile?

Tager Egerton: On dit souvent qu’un acteur doit s’effacer le plus possible pour devenir quelqu’un d’autre. Je ne suis pas d’accord. Je joue toujours une version de moi-même, bien que j’adopte une voix ou une gestuelle différentes. J’essaie avant tout de trouver des points communs avec mon personnage et d’avoir de l’empathie pour lui.

Quels points communs vous êtes-vous trouvé avec Henk Rogers, le héros de «Tetris»?

Ce que j’adore chez lui, c’est qu’il n’est pas cool. Moi aussi, j’ai beaucoup de peine à être cool. Mais je peux être enthousiaste à l’excès et résolu, comme Henk. Il est débrouillard et parfois manipulateur, mais on lui pardonne à cause de son enthousiasme et de sa passion des jeux vidéo.

Vous êtes un fan de Tetris?

Non. Je ne suis pas un gamer dans l’âme. La dernière fois que j’y ai joué, c’était lors du tournage du film et pendant trois minutes. Gamin, j’y ai joué aussi, mais uniquement pour faire un break de Pokémon, jeu de mon enfance.

Le long métrage exsude la nostalgie des années 1980. Quel regard portez-vous sur cette décennie?

Je ne l’ai pas réellement connue, puisque je suis né le 10 novembre 1989. Mais, je vois cette décennie à travers des lunettes roses, comme les années 1990, d’ailleurs. Le passé nous apparaît souvent meilleur qu’il ne l’était. On aime se cramponner aux aspects positifs de celui-ci pour ne pas voir les négatifs de la période actuelle.

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