Barbara Pravi à la Rockhal«J’ai pris le contre-pied de la débauche de paillettes de l’Eurovision»
ESCH-BELVAL – Barbara Pravi va faire étape à la Rockhal, ce jeudi soir. La chanteuse française révélée à l’Eurovision promet une grande fête.
- par
- Recueilli par Cédric Botzung

L’essentiel: Comment se passe la tournée?
Barbara Pravi: Elle a débuté il y a un an et demi. Mais je sors d’une grande pause, et je dois avouer que je m’ennuie. J’ai hâte de reprendre.
D’ailleurs, toutes vos dates aux Pays-Bas sont complètes.
Oui, et ce sont des salles énormes, de grands théâtres. Je ne sais pas ce qui se passe avec le public néerlandais, mais je les adore. L’Eurovision s’était déroulée à Rotterdam, et ils sont très ouverts sur les autres pays. C’est un public tellement généreux et ouvert.
Vous jouez à la Rockhal, au Luxembourg. Connaissez-vous le pays?
Non, c’est la première fois. J’ai hâte, d’autant que ce seront mes douze dernières dates, ce sera une grande fête à chaque fois.
À quoi peuvent s’attendre vos fans?
Cela fait un an et demi que nous sommes tous ensemble avec mes musiciens. C’est très familial, il y a une violoncelliste, un contrebassiste, un pianiste et moi au chant. Puis les musiciens tournent et échangent leurs instruments. C’est un mix entre la chanson et le théâtre, c’est une histoire et c’est extrêmement joyeux.
Le grand public vous a découverte à l’Eurovision. Comment avez-vous géré cette opportunité?
Il faut être conscient des endroits où l’on met les pieds, je savais que j’allais avoir une étiquette mais ça ne me dérange pas car c’est le produit qui fait l’étiquette. En fonction de ce qu’on propose, on peut changer la donne et c’est ce qui s’est passé. J’ai pris le contre-pied de la débauche de paillettes et de la folie de l’Eurovision, en utilisant une toute petite partie de la scène. Cela m’a permis de rencontrer le public, c’est fou. Si on fait juste l’Eurovision pour être connu, cela ne fonctionne pas. Il faut avoir quelque chose à raconter.
Votre premier album est sorti quelques mois après. Une libération pour vous qui aviez beaucoup écrit pour les autres?
C’était une libération car il est sorti dans des conditions incroyables. Aujourd’hui c’est très difficile de sortir un album et qu’il soit défendu et écouté, mais ça m’a ouvert un chemin. Je pensais vendre cinq albums, aux membres de ma famille (rires). Mais grâce à ces expositions-là, c’était complètement dingue. Et les gens viennent nous voir en concert, c’est ce qui est le plus fort. On parle avec les gens, j’ai une relation très forte avec le public.
En parallèle, vous avez sorti trois volets des «Prières». Un projet très personnel.
Avec l’album, on monte sur son cheval et on part à la guerre, avec une armée. Le label a des intérêts à défendre l’album. «Les Prières», c’est quelque chose que je fais chez moi, toute seule, en invitant d’autres artistes, comme Vianney ou Yaël Naïm. Je suis aussi allée chez eux pour enregistrer. Je fais la pochette moi-même, je fais tout ça pour mes fans les plus proches. C’est très intime, et je suis très libre, sans comptes à rendre. Et j’en joue beaucoup sur scène.
Quels sont vos prochains projets pour 2023?
Je commence gentiment le cinéma, et j’adore ça. Je vais aussi sortir quelque chose pour le 8 mars, pour la journée internationale des droits des femmes. Ce sera un objet très spécial, j’en suis fière.
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