Selon le «tueur de la crèche»«Je ne voyais pas d'autres choix»
Kim De Gelder, le «tueur de la crèche», jugé en Belgique pour le meurtre de deux bébés, d'une puéricultrice et d'une vieille dame en 2009, est resté très vague sur les mobiles de ses crimes.

«J'ai été poussé vers ce choix, peut-être par l'extérieur. C'est venu tout seul», a expliqué lundi Kim de Gelder, accusé du meurtre de deux bébés, d'une puéricultrice et d'une vieille dame en 2009.
«J'avais conscience qu'il ne fallait pas (tuer), mais je ne voyais pas d'autres choix. J'ai été poussé vers ce choix, peut-être par l'extérieur. C'est venu tout seul», a déclaré Kim De Gelder, lors d'un long interrogatoire mené par le président de la cour d'assises, le premier depuis l'ouverture de son procès, mardi dernier. Interrogé sur les raisons qui l'avaient poussé à choisir des victimes inconnues, il a expliqué que «les personnes qu'on connaît, qu'on aime bien, on ne les tue pas».
Kim de Gelder est accusé d'avoir assassiné, à coups de couteau, deux bébés de 9 mois et une puéricultrice de 54 ans dans la crèche Fabeltjesland (le Pays des Fables), à Saint-Gilles-Lez-Termonde le 23 janvier 2009. Le jeune homme, sans emploi et décrit comme très solitaire, avait été interpellé juste après. Il est également jugé pour avoir tué, quelques jours plus tôt, une femme de 72 ans à son domicile, ainsi que pour tentatives d'assassinat sur les 22 autres personnes, dont 16 enfants, qui étaient présentes dans la crèche.
À l'issue du procès, qui doit en principe durer jusqu'au 22 mars, les 12 jurés populaires devront dire s’il est dément et doit donc être interné, ou s'il est responsable de ses actes et donc voué à une longue peine de prison.
(L'essentiel Online/AFP)