Etienne Schneider – «Je pense social mais aussi libéral»

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Étienne Schneider«Je pense social mais aussi libéral»

LUXEMBOURG - Étienne Schneider, le futur ministre de l'Économie, a dévoilé mardi ses ambitions pour le mandat qu'il entamera au 1er février 2012.

Inconnu du grand public il y a encore quelques semaines, Étienne Schneider, 40 ans, a été désigné lundi soir par le LSAP comme le successeur de Jeannot Krecké. Pour combler ce déficit de notoriété, le futur ministre socialiste a donc organisé, ce mardi, une conférence de presse afin de se présenter, mais également de dévoiler son programme jusqu'aux élections législatives de 2014.

Côté formation, le premier conseiller de gouvernement au ministère de l'Économie est titulaire d'une licence économique et finances obtenue à Londres et à Bruxelles et milite au LSAP depuis ses études. Un militantisme qui l'a amené à devenir échevin à Kayl, mais également secrétaire du chef de fraction LSAP à la chambre. «Je suis d'abord un homme politique avant d'être un technocrate», affirme le futur ministre, pressenti pour le poste dès le début de l'été.

Renoncement au siège au sein d'ArcelorMittal

Côté programme politique, Étienne Schneider se place dans la droite ligne de son prédécesseur, à savoir une conception social-libérale. «Je suis un homme qui pense social, mais aussi libéral», assure-t-il. Une conception de l'économie qui se traduit par son attachement «au système de l'indexation automatique des salaires, même si aujourd'hui le contexte est difficile, notamment pour les exportations». Et le futur ministre de préciser que «si le Luxembourg veut garder son modèle social, on ne peut pas tout abandonner mais il faut trouver des compensations, notamment pour les industries». Étienne Schneider assure ainsi vouloir maintenir l'index, mais avec une limite d'une tranche par an.

Pour de ce qui est des orientations précises pour 2012, celui qui est encore premier conseiller de gouvernement au ministère de l'Économie jusqu'au 1er février prochain assure ne pas voir encore «de programme figé». Il assure en revanche ne pas participer à la tripartite du 1er décembre en raison «du contexte actuel». À noter qu'Étienne Schneider rendra ses mandats au sein d'Enovos, de Creos, de la Société électrique de l'Our et de la Société nationale de crédit d'investissement le jour de sa prise de fonction officielle. Toutefois, le futur ministre renonce au siège détenu par Jeannot Krecké au sein du Conseil d'administration d'ArcelorMittal.

Jmh/L'essentiel Online avec Pa.T.

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