Pop – «Je suis curieux de voir ce qui s’offrira à moi»

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Pop«Je suis curieux de voir ce qui s’offrira à moi»

Après «The Voice of Germany», le chanteur irlandais Rea Garvey repart en tournée, et revient à la Rockhal.

«L’essentiel»: En tant que musicien, qu’est-ce qui vous a motivé à devenir membre du jury de «The Voice of Germany»?
Rea Garvey: J’avais vu le show des USA et le trouvait captivant. Ce que je n’aime pas dans d’autres castings pour ce genre d’émissions, c’est que le focus n’est pas mis sur la musique, car celui qui se permet de critiquer doit aussi essayer d’améliorer la performance. Je pense qu’avec «The Voice of Germany», nous avons atteint ce but. La télévision n’a rien d’autre à proposer qui pourrait intéresser les amoureux de la musique.

Le show vous a-t-il apporté une plus grande notoriété?
Absolument, car je venais tout juste de sortir mon premier album solo quand je suis devenu membre du jury. Après l’émission, tout le monde connaissait Rea Garvey. Mais ce n’était pas ce facteur qui m’a donné envie de participer à l’émission. Je trouvais ce projet sympa et j’ai eu la chance de rencontrer beaucoup de super personnes, comme Nena qui est une femme formidable.

Est-ce que vous participeriez à une troisième saison?
Pour l’instant, on ne me l’a pas proposé. Je pense que la chaîne télé se donne le temps de prendre une décision sur une troisième saison. Cette question ne me préoccupe pas, pour l’instant.

James Borges de Rumelange qui a réussi à aller jusqu’en finale de «The Voice of Germany» n’était pas dans votre équipe. Est-ce que sa musique vous plaît malgré tout?
Absolument. Il est un très bon animateur, bien que pas le meilleur chanteur, ce qu’on a vu au résultat de la finale de l’émission. Il a aussi une grande confiance en lui, ce qui entrave parfois son parcours. Mais il a quelque chose qui plaît au public. Sa version de «Mr. Bojagnles» était géniale. Je me réjouis qu’il joue en première partie de notre concert à la Rockhal. Le public va kiffer et il le mérite vraiment. Il peut être fier de lui-même.

Quels sont vos projets maintenant que «The Voice of Germany» est terminée?
Je suis curieux de voir ce qui s’offrira à moi. La composition de chansons est un réel défi pour moi. Pour enregistrer au studio, je n’ai pas encore assez d’énergie et de chansons. Je vais voyager et composer. Je veux continuer à travailler en solo, ça marche bien, la tournée est sold out, ce qui est une réelle fierté pour moi. Qui vivra verra!

C’était donc une bonne décision de dissoudre Reamonn pour continuer en solo?
Oui, j’aime bien prendre les décisions moi-même. Dans un groupe de musique il faut savoir faire des compromis, ce qui peut générer de très bons résultats. Mais j’étais arrivé à un point où je n’avais plus envie de faire de compromis, ce qui mène à un manque de respect entre les membres du groupe à la longue. Mais je n’exclus pas que l’envie me reviendra peut-être un jour de jouer à nouveau dans un groupe…

Vous consacrez beaucoup de votre temps à des actions caritatives, notamment «Saving an Angel», qui subventionne des projets pour aider les enfants. Quelle présence avez-vous sur le terrain?
Mon devoir est d’amasser de l’argent et de faire en sorte qu’il soit utilisé à juste titre. Nous soutenons entre autres un projet en Équateur, «Clear Water», qui finance l’approvisionnement en eau propre aux habitants. L’année passée je suis allé deux fois sur place et j’y retournerai cette année.

En tant que musicien renommé, est-ce un devoir pour vous d’aider?

Ce devoir, toute personne qui a plus qu’assez d’argent l’a. J’ai été éduqué dans l’esprit qu’il est important de donner. Mais chacun doit mettre les priorités qui lui semblent justes. Dans mon cas, si l’opportunité d’aider se présente, je m’engage.

Recueilli par Kerstin Smirr

Rea Garvey, jeudi, 20h30, à la Rockhal, à Esch-Belval. Entrée: 29/32 euros.

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