Robert Pires«Je suis surpris par le FC Metz»
Robert Pires revient jouer à Metz, lundi (15h), pour son association «Rêve de Clara».

Robert Pires organise un match caritatif, lundi, à Metz. De nombreuses stars seront présentes.
«L'essentiel»: Content de rejouer à Saint-Symphorien?
Robert Pires: C'est un lieu important pour moi par rapport à ce que j'ai vécu à Metz pendant six ans. C'est aussi un privilège que j'ai, car le club et son président Bernard Serin ont tout de suite accepté d'accueillir cette rencontre caritative.
Les bénéfices seront reversés à l'association de votre femme, Jessica, «Rêve de Clara»...
Ma femme a créé l'association en mars 2013 et j'en suis naturellement le parrain. Elle consiste à venir en aide aux enfants malades défavorisés de l'océan Indien.
Pourquoi porte-t-elle le nom de Clara?
Clara, c'est la première petite fille dont nous nous occupons. Elle a 14 ans, est originaire de l'île Maurice et est atteinte d'un cancer. Elle a été amputée d'une jambe mais va mieux aujourd'hui. Elle porte une prothèse.
Beaucoup de stars ont répondu à l'appel...
Oui, il devrait y avoir, entre-autres, Sylvain Wiltord, Laurent Blanc, Maître Gims ou encore Grégoire.
Est-ce que vous suivez le bon parcours du FC Metz, leader de Ligue 2?
C'est mon club et je suis derrière lui depuis quinze ans. J'ai ri et pleuré comme tous les supporters.
Que pensez-vous de l'équipe actuelle?
Comme tout le monde, je dois avouer que je suis un peu surpris car cette équipe très jeune parvient à bien gérer l'intensité des matches de L2. Même sans son capitaine Sylvain Marchal, elle tourne bien. C'est la preuve qu'Albert Cartier peut compter sur un très bon groupe.
L'équipe de France s'apprête à disputer les barrages du Mondial-2014, comment jugez-vous son parcours dans ces éliminatoires?
La France était à sa place dans son groupe, derrière l'Espagne. Maintenant, il faut faire confiance à Didier Deschamps et aux joueurs, qui restent sur une bonne dynamique et marquent à nouveau des buts. L'Ukraine, c'est le tirage le plus abordable que les Bleus pouvaient espérer.
Comment avez-vous vécu «l'affaire Évra»?
La France est un pays libre et les joueurs ont le droit d'exprimer ce qu'ils ressentent. C'est une histoire d'hommes qui apparemment est réglée. Ce qui me dérange un peu plus, c'est le moment choisi. Évra aurait pu faire ça après les barrages.
Avez-vous pris définitivement votre retraite sportive?
Ce qui est sûr, c'est que le très haut niveau, c'est fini. Mais des pays comme l'Inde n'ont pas envie de me voir raccrocher. Je m'entraîne toujours avec Arsenal et si on me le demande et que le projet indien se concrétise (NDLR: il avait été abandonné l'an dernier), alors je reprendrai. Je suis donc en attente.
Recueilli par Philippe Di Filippo