Pascal Monfort«Je vais essayer de faire un set assez sexy»
Chanteur des Shoppings, DJ et professeur d’histoire de la mode, le Parisien cumule les casquettes.

L’essentiel: On connaissait The Shoppings, pouvez-vous nous parler de Lèche-Vitrine?
Pascal Monfort (chanteur/DJ): C’est un trio de DJ, composé de J-C Clément, Thomas Roffé et moi-même. Nous voulions faire des soirées sans jouer de R’nB, de rap ou d’électro, mais plutôt de la new-wave et de la pop eighties. Nous avons commencé au Baron à Paris, puis sur des défilés, et nous jouons dans des quartiers à la mode, comme Pigalle en ce moment.
Où en sont vos projets musicaux?
The Shoppings est un peu entre parenthèses, même si on prépare quelques surprises. Mais je suis concentré sur mon nouveau projet, Vanités. Je chante en Français, sur des sons entre new-wave et pop eighties, de la «future-wave». C’est une musique très pop, pas très torturée, moins lo-fi et plus dansante, bien produite grâce aux pouvoir des instruments actuels. J’ai travaillé avec différents producteurs, dont Acid Washed et David de The Shoppings. Nous avons enregistré à Paris, Berlin, Londres et Los Angeles.
Jouerez-vous vos classiques ou vous improviserez en fonction du public et du lieu?
Nous avons toujours une sélection précise, mais nous nous adaptons en fonction du public. Personnellement, je suis vraiment pour faire danser les gens, je ne suis pas là pour éduquer. Je jouerai des choses pointues et de la pop de qualité. Et étant donné le lieu, je vais essayer de faire un set assez «sexe».
Que vous inspire le thème de la soirée?
Pour moi, le thème de la mafia m’évoque surtout les Yakuza au Japon. Et c’est d’autant plus fascinant que là-bas, personne n’emploie ni ne prononce ce terme.
La musique et la mode sont intimement liées…
Bien sûr, je donne justement un cours là-dessus, ainsi que des conférences. Tous les grands musiciens, les idoles et les icônes ont toujours été des précurseurs. Ils sont ensuite suivis par les créateurs.
Recueilli par Cédric Botzung
Soirée Luxuriant Bada Bing Party, vendredi, 22h, au Saumur Club, à Luxembourg-Ville. Entrée libre.