Dylan Thiry sur le ring - Jour J pour le combat entre Dylan et Benjamin Samat, «soirée de gala»

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Dylan Thiry sur le ringJour J pour le combat entre Dylan et Benjamin Samat, «soirée de gala»

LUXEMBOURG/MARSEILLE – Deux candidats de téléréalité, le Français Benjamin Samat et le Luxembourgeois Dylan Thiry, s’affrontent pour la première fois sur un ring de boxe, devant les caméras de Fight Nation.

par
Cédric Botzung

- «L’essentiel»: Comment vous sentez-vous juste avant ce combat?

Dylan Thiry: Je me sens prêt à monter sur le ring, je me suis bien entraîné. Et ça va le faire!

- Quel type de préparation avez-vous suivie?

Ça a duré un gros mois, je me suis entraîné à fond deux fois par jour, quatorze fois par semaine, et j’ai quitté Dubaï et mon confort pour aller sur Paris, dans le dur, et le travail va payer.

- Étiez-vous familiarisé avec la boxe?

Oui, je boxais déjà un peu avant, depuis l’armée. C’est quelque chose que j’aime faire.

- Comment va se dérouler le combat?

Nous avons tous les deux notre licence officielle de la Fédération française de boxe. Nous allons combattre au Palais des sports de Marseille et tout est légal, carré, structuré. C’est une soirée de gala avec des combats pro avant nous. Trois rounds de deux minutes sont prévus, ce sera court et intense. Il y a 7 500 personnes.

- Vos noms attirent du monde, mais n’avez-vous pas peur de décrédibiliser la boxe?

Benjamin voit ça comme une nouvelle expérience, et moi je vois ça comme un nouveau chemin de vie. On a le droit de monter sur le ring comme n’importe quel autre boxeur.

- Comment cette histoire avait-elle débuté?

Je recherchais vraiment un adversaire, que ce soit Booba, Sadek ou Anas. Aux Etats-Unis, ça se fait beaucoup les combats de boxe anglaise entre influenceurs. Je voulais amener ça en France et j’en suis très fier.

- Il y a beaucoup de respect entre Benjamin et vous.

Ce n’est ni mon ami ni mon ennemi. Je n’ai pas besoin d’être ennemi avec quelqu’un pour monter avec lui sur le ring.

- Aviez-vous eu une réponse de Booba?

Oui, il avait dit: «Ils veulent tous faire un octogone pour se refaire, mais la seule chose qu’ils auront, c’est un coussin en octogone». Mais Booba, quoi qu’il arrive, je vais me le faire! Il n’aura pas le choix. On a parlé, mais aujourd’hui on assume. Tout ça pour finir dans un aéroport à se lancer des bouteilles de parfum.

- Avez-vous la volonté de diversifier vos activités?

Oui, mais il y a l’amour du sport, et la boxe, j’aime beaucoup. Je suis quelqu’un qui n’est pas dans une case. Je peux faire de la téléréalité, être acteur, être boxeur, faire de l’humanitaire, faire un film ou une série. J’ai le droit de tout faire, comme aux Etats-Unis. Moi je sors des cases, je casse les codes.

- Qu’avez-vous prévu de faire avec le cachet du combat?

Tous les bénéfices seront reversés à l’association «Pour nos enfants». Je combats le 6 avril et le 9 avril, je serai en Palestine avec l’association.

- L’humanitaire vous tient particulièrement à cœur?

Oui, depuis toujours. A la base, j’avais fait l’armée pour aider les personnes les plus démunies. Je fais presque tout ça pour l’humanitaire.

- Quels sont vos autres projets?

J’en ai un mais c’est hyper confidentiel, c’est le summum. J’ai fait un reportage qui va être diffusé sur une grosse plateforme mais je ne peux pas en dire plus pour le moment.

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