Meurtre en France: Justine Vayrac est morte après un «déchaînement de violence»

Les résultats de l'autopsie et des analyses toxicologiques, dévoilés par le parquet de Limoges, contredisent la version du principal suspect du meurtre de Justine Vayrac. Ces résultats montrent en effet que la jeune femme a été victime d'un «déchaînement de violence», selon nos confrère de La Montagne. Ainsi, la présence d'un hématome au niveau du col de l'utérus est «compatible avec un viol», alors que le suspect a toujours soutenu avoir eu un rapport sexuel consenti avec la victime.

Les examens pratiqués sur le corps de la jeune femme révèlent également que celle-ci a subi de très nombreux coups: fracture du nez, plaies au visage, hématome au sein gauche, fracture du larynx. Toujours selon les analyses, Justine Vayrac n'a pas été droguée. «Il n'a été trouvé aucune trace d'administration de produits exogènes», a affirmé le procureur de la République dans un communiqué.

Un agriculteur de 21 ans a été mis en examen et écroué pour viol, séquestration et meurtre dans cette affaire. Lors de sa garde à vue, il avait affirmé avoir tué la jeune femme en lui portant un coup de poing, après avoir eu un rapport sexuel «consenti» avec elle.

Originaire de Tauriac (Lot) et mère d'un enfant de deux ans et demi, Justine Vayrac avait disparu dans la nuit du 22 au 23 octobre après avoir quitté une boîte de nuit de Brive, en Corrèze. Selon des témoins, elle se serait sentie mal au cours de la soirée et aurait décidé de partir dormir dans sa voiture. C'est à ce moment qu'elle aurait croisé le jeune homme, originaire de Beynat, une commune proche.