Sascha Ley – «"Kalima" évoque le voyage et les bonnes vibrations»

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Sascha Ley«"Kalima" évoque le voyage et les bonnes vibrations»

LUXEMBOURG - Le trio Kalima fête mercredi soir la sortie d'un premier album. Sascha Ley, un tiers du groupe, se dévoue pour l'entretien.

Kalima de g. à d.: Sascha Ley (voix), Anne Kaftan (piano) et Laia Genc (sax et clarinette).

Kalima de g. à d.: Sascha Ley (voix), Anne Kaftan (piano) et Laia Genc (sax et clarinette).

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L'essentiel: D'où vient le nom «Kalima»?

Sascha Ley: Du sanskrit. Dans la religion hindoue, Kalima est en quelque sorte la déesse du chaos, de la mort et de la naissance...

Cette image décrit-elle votre musique?

Non (rires). On a choisi ce nom parce que pour nous, il évoque plutôt le voyage et les bonnes vibrations. Plus tard, j'ai appris qu'on retrouve ce nom dans plusieurs cultures, notamment arabe et dans certains pays d'Afrique où le «Kalima» est un jeu de société.

D'où vient cette façon décomplexée d'oser mélanger des styles très différents comme le jazz, la world ou la musique classique?

Cela part de l'amour pour la musique. Depuis deux ans qu'existe le groupe, nous avons été dans une phase de dialogue entre nous, où nous avons mélangé nos influences pour en tirer quelque chose qui nous plaît à toutes, quelque chose de sincère.

Cette musique riche et indéfinissable est-elle censée convaincre tout de suite ou après plusieurs écoutes?

Je pense, les deux. La musique est un dialogue, donc bien sûr, il faut que les gens soient en mesure de la comprendre, sinon, elle devient comme un monologue. En même temps, nous créons d'abord pour nous-mêmes, et notre performance ne dépend pas de l'attente du public.

Recueilli par Kalonji Tshinza

Kalima, mercredi soir, à 20 h 30, à l'Abbaye Neumünster, 28, rue Münster. Prix: 10 euros.

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