Parlement britanniqueL'accord sur le Brexit de nouveau soumis au vote
Les députés britanniques se prononceront de nouveau sur l'accord de sortie de l'Union européenne d'ici au 12 mars, a indiqué dimanche, la Première ministre du pays.

Sur le plan politique, Theresa May a affronté une série de tempêtes depuis le début des négociations sur le Brexit.
La Première ministre britannique, Theresa May, a promis dimanche, la tenue «d'ici au 12 mars» d'un vote des députés britanniques sur l'accord de Brexit, qu'elle tente de renégocier avec Bruxelles, ont rapporté des médias britanniques. Mme May a précisé à des journalistes dans l'avion l'emmenant au sommet UE-Ligue arabe à Charm el-Cheikh (Égypte) que les négociateurs britanniques retourneraient à Bruxelles, mardi, et qu'elle ferait ce jour-là une déclaration devant la Chambre des communes.
La dirigeante conservatrice avait précédemment indiqué se laisser jusqu'à mardi pour trouver une issue ou, à défaut, organiser un débat parlementaire le lendemain sur la conduite à tenir. Les députés pourraient voter à cette occasion en faveur d'un amendement écartant la possibilité d'un Brexit sans accord. Depuis le rejet massif du traité de retrait par les députés britanniques en janvier, Theresa May tente de renégocier avec Bruxelles une nouvelle version du texte, sans succès jusqu'à présent. Elle souhaite obtenir des «changements contraignants» au «filet de sécurité» (ou «backstop»), une disposition décriée au Royaume-Uni, censée garder ouverte la frontière en Irlande après le Brexit.
Le ministre de l'Environnement, Michael Gove, a indiqué dimanche qu'elle avait progressé dans sa tentative de modifier les termes du divorce et qu'elle espérait obtenir de nouvelles avancées en s'entretenant avec des dirigeants européens en marge du sommet en Égypte. L'UE refuse de renégocier le traité de retrait, conclu en novembre après un an et demi de négociations, mais se dit ouverte à des discussions sur la déclaration politique l'accompagnant. «Quitter l'Union européenne avec un accord le 29 est toujours à notre portée», a assuré la chef de l'exécutif. Retarder le Brexit «ne résout pas le problème. Il arrivera toujours un moment où nous devrons décider d'accepter ou pas l'accord qui a été négocié».
(L'essentiel/afp)