Jean-Claude Schlim«L'acteur Al Pacino m'a bluffé par sa simplicité»
LUXEMBOURG - Jean-Luc Bertrand a reçu Jean-Claude Schlim, acteur et réalisateur luxembourgeois, dans sa séquence «Speed Dating» de «L'essentiel Radio».

L'acteur et le réalisateur Jean-Claude Schlim s'est dit très bluffé par Al Pacino.
Acteur et réalisateur luxembourgeois, Jean-Claude Schlim a répondu aux questions de Jean-Luc Bertrand, dans la séquence «Speed Dating», diffusée tous les jours sur L'essentiel Radio. «Le cinéma, chez moi, c'est un plan B», a reconnu d'emblée celui qui est né le 18 mars 1963, à Luxembourg. «J'avais une carrière de professeur prédestinée par mes parents, mais à l'époque, j'étais un petit rebelle. Au retour de la Côte d'Azur où j'avais été prendre du bon temps, j'ai croisé un ami qui m'a dit qu'il allait s'inscrire dans une école de cinéma. Pour mes parents, entendre le mot "école" était déjà suffisant à leurs yeux. J'ai eu la chance d'être là au bon moment au bon endroit».
Nommé pour le Luxembourg Film Prize en 2009 avec le film «House of Boys», Jean-Claude Schlim a reconnu au micro de Jean-Luc Bertrand qu'il avait appris, dans l'après-midi de cette même soirée, qu'il avait remporté ce prix à la suite d'un coup de téléphone d'un journaliste. «On m'a volé le grand plaisir que cela doit être... imaginez les gens aux Oscars qui savent déjà qu'ils ont le prix... c'était assez pénible», a regretté le réalisateur luxembourgeois. «J'ai joué le jeu, j'ai fait semblant de ne pas savoir, mais on m'a tué le plaisir...».
Après avoir tourné avec les plus grands à Luxembourg, (Charles Aznavour, Gérard Depardieu, Catherine Deneuve ou encore John Malkovitch), Jean-Claude Schlim s'est dit impressionné par Al Pacino. «Il a tourné dans un film (sorti en 2004 et coproduit par le Grand-Duché), une adaptation de la pièce de Shakespeare, qui s'appelait "Le Marchand de Venise" où il avait le rôle d'un vieil usurier juif», se souvient-il. «Et pendant toutes les heures creuses, au restaurant, ... il n'a jamais quitté son personnage. Il était très gentil et très ouvert avec nous. Il m'a bluffé par sa simplicité durant sa présence de quatre à cinq semaines au Luxembourg».
(fl/L'essentiel)
La chanson choisie par Jean-Claude Schlim
Smalltown Boy de Bronski Beat (1984).
«À cette époque, je me sentais comme un "smalltown boy" (un garçon de la petite ville)», s'est souvenu l'acteur et le réalisateur luxembourgeois. «J'étais en plein dans mes hormones qui naissaient. J'étais très fier d'être PD et de pouvoir quitter ce Luxembourg que je considérais comme un petit village pour Paris et d'autres horizons.