L'Airbus n'a pas explosé en vol

Les débris de l'Airbus sont rassemblés à Recife. (afp)
Les recherches en plein Atlantique de l’épave de l’Airbus d’Air France et des corps des 228 victimes entrent dans leur troisième - et peut-être dernière - semaine, la priorité devant passer à la découverte des boîtes noires et à l’enquête.
Le drame du vol AF 447 Rio-Paris reste inexpliqué bien que les sondes de vitesse défectueuses de l’avion aient été montrées du doigt. Samedi soir, cinquante corps au total avaient été récupérés par les marines des deux pays, et des pièces importantes de l’avion, comme un morceau de la dérive, ont été repêchées ces jours-ci.
Sans attendre les boîtes noires, les enquêteurs français devaient tirer de premiers enseignements des débris de l’Airbus rassemblés dans un vaste hangar à Recife, sur la côte nord-est. Ces débris semblaient indiquer que la chute de l’avion a été soudaine et qu’il n’a pas explosé en vol, selon des experts brésiliens cités par la presse. Ceux-ci s’appuient notamment sur une photo montrant des sièges de l’équipage, repliés, suggérant que celui-ci circulait et a été pris par surprise.