Premier LeagueL'Angleterre en a assez de «l'arrogant» Wenger
Wenger, mauvais perdant, n'en finit plus d'agacer la presse, les joueurs et les coachs de Premier League.
L’entraîneur d’Arsenal, Arsène Wenger, n’est plus «le Professeur» de la Premier League: son refus d’accepter la défaite de bonne grâce, comme contre Chelsea dimanche, est en passe d’en faire aux yeux des Anglais un entraîneur «arrogant» qui «mène son équipe à la médiocrité».
En août, après une défaite, il a accusé Manchester de pratiquer de l’«antifootball», puis fin janvier, à la suite d’un nul (0-0), il a décrit Aston Villa comme une équipe juste capable d’envoyer de «longs ballons». Mais la goutte d’eau de trop est venue après la défaite contre un Chelsea solide et tactiquement supérieur (0-2), quand il est venu expliquer que «la meilleure équipe» avait perdu.
«Quand il perd, il cherche toujours des excuses», s’agace l’Allemand de Chelsea Michael Ballack. Autrefois laudatrice, la presse britannique se montre aussi féroce: «Dans sa quête du football parfait, Wenger l’arrogant a perdu pied», tranche l’Independent, un journal autrefois soutien solide du Français.
«Il parle comme s’il n’y avait qu’une façon de jouer au football, celle d’Arsenal», regrette le Times. «Wenger mène Arsenal à la médiocrité», renchérit le Guardian selon qui 2000 abonnés aux places de luxe envisagent de résilier leur souscription.