Tennis – L'attitude «rien à foutre» d'Eugenie Bouchard

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TennisL'attitude «rien à foutre» d'Eugenie Bouchard

La joueuse québécoise a snobé les sponsors, ses fans et les représentants des médias avant son entrée en lice à la Coupe Rogers de Montréal.

Eugenie Bouchard, «aussi froide qu'un frigo» selon le Journal de Montréal.

Eugenie Bouchard, «aussi froide qu'un frigo» selon le Journal de Montréal.

Le titre du Journal de Montréal est éloquent: «Aussi froide qu'un frigo». Le quotidien de la métropole québécoise évoque l'attitude d'Eugenie Bouchard (WTA 129) en marge de la Coupe Rogers, tournoi du circuit WTA qui se dispute dès lundi au Parc Jarry de Montréal. Samedi, la «régionale de l'étape» ne s'est pas réconciliée avec son public comme le tend à démontrer son attitude lors de plusieurs événements promotionnels.

Elle a d'abord affiché sa mauvaise humeur lors d'un petit match de hockey balle qui opposait des joueuses de tennis à des professionnels de la NHL. «Il fallait aussi la voir mettre la balle en jeu lors d'un match de hockey balle opposant ses collègues de la WTA et des vedettes de la LNH, écrit Le Journal de Montréal. Peu souriante, elle a fait une apparition éclair avant de disparaître dans les coulisses du stade. De toute évidence, elle ne désirait pas y être».

Elle a ensuite méprisé les représentants des médias durant la conférence de presse d'avant-tournoi. «C'est tout comme si la raquette québécoise affichait un large message écrit en caractères gras dans le front: «Je n'en ai rien à foutre». Froide et peu loquace dans ses réponses, elle s'est limitée à des phrases de quelques mots, après s'être présentée sur la tribune avec un retard d'une quinzaine de minutes».

Elle n'a pas non plus risqué la foulure du poignet lors d'une séance d'autographes mise sur pied par l'un de ses sponsors. Voici le témoignage d'un lecteur du quotidien québécois: «Ma conjointe et moi avons attendu plus de 90 minutes pour avoir la chance de la voir et de lui demander son autographe, raconte Francis, un amateur de sport qui compte plusieurs centaines d'autographes d'athlètes dans son répertoire. Quand elle est arrivée, elle n'a rien dit et n'a pas signé la photo que j'avais achetée à la boutique. On ne pouvait pas prendre de photo et quand on lui parlait, c'était l'agent de sécurité qui répondait à sa place. Les jeunes enfants d'une famille derrière voulaient faire signer une énorme balle de tennis, ils n'ont pas pu. Je n'avais jamais vu ça. On est tombés par terre devant son comportement».

(L'essentiel)

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