Emplois – L'avenir de la KBL en balance

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EmploisL'avenir de la KBL en balance

LUXEMBOURG - Situation très tendue autour de l'emploi dans certaines banques. KBL doit recentrer ses activités.

Marc Glesener, président de l'Aleba, balaie les rumeurs de plan social à la KBL.

Marc Glesener, président de l'Aleba, balaie les rumeurs de plan social à la KBL.

Editpress

Le conseil d'administration de la KBL a dévoilé hier le rapport du cabinet d'audit McKinsey. Comme redouté depuis le mois d'août et l'arrivée des premiers consultants de ce cabinet dans les locaux de la banque devenue qatarienne, ce rapport préconise à la KBL de recentrer ses activités et de se restructurer sur des produits rentables. L'an dernier, la KBL n'a dégagé «qu'un» bénéfice de 9,2 millions d'euros. Et pour cette année, les chiffres prévus sont encore plus bas.

Syndicats et direction vont désormais se voir ce jeudi et vendredi pour faire le point sur ces recommandations. Elles devraient, selon toute vraisemblance, aboutir à de nouvelles suppressions d'emplois. On parle ainsi depuis plusieurs semaines d'un chiffre proche de 300 personnes sur les 1 134 que comptent les entités de la KBL basées au Grand-Duché. Il ne faut pas oublier qu'un plan social avait déjà eu lieu en décembre 2010.

Rencontre avec la direction

La journée d'hier a aussi été marquée par l'annonce au plan international de la Deutsche Bank. Elle souhaite supprimer 500 postes au sein de sa filiale Sal. Oppenheim, également implantée au Grand-Duché. Interrogée par nos soins, la direction basée à Cologne (Allemagne) n'a pas souhaité donner le détail des emplois menacés. Une situation indécise qui ne rassure pas les 160 collaborateurs de Sal. Oppenheim au Luxembourg.

Ce jeudi matin, les délégués du personnel rencontreront la direction de la filiale luxembourgeoise pour faire le point sur la situation. Ils sauront alors si l'entité luxembourgeoise fera partie de la restructuration. Dans le même temps, le plan social de la Lloyds TBS Bank Luxembourg a été entériné par les partenaires sociaux. Il concernera quinze salariés sur vingt-sept, douze autres étant transférés vers la Banque de Luxembourg qui a repris les activités de gestion de fonds d'investissement.

Patrick Théry

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