L'ebac fait toujours plus d'émules

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L'ebac fait toujours plus d'émules

LUXEMBOURG - En deux ans, l'ebac a sorti trois bacheliers. Mais à l'instar des cours par correspondance, cette manière de passer son bac séduit énormément.

Passer son baccalauréat en suivant ses cours sur le Net, c'est possible. Et ça occupe 25 profs à mi-temps.

Passer son baccalauréat en suivant ses cours sur le Net, c'est possible. Et ça occupe 25 profs à mi-temps.

afp

Avec trois candidats inscrits pour l'entièreté des épreuves du baccalauréat et quatre autres pour une partie seulement, l'ebac progresse. D'ailleurs, sur les trois inscrits il y aurait pu y avoir 100 % de réussite, «mais un candidat était malade», explique le chef de projet de l'ebac, Alain Hoffmann.

Avec 60 à 70 personnes inscrites pour suivre les cours de l'ebac, la moisson peut paraître maigre. «Au bout de deux mois, nous constatons généralement de 15 à 20 % d'abandons. Mais par rapport à d'autres plates-formes d'elearning, c'est peu», précise Alain Hoffmann. Avec un nombre plus ou moins constant de 60 élèves suivant les cours via Internet, la plate-forme mise en place il y a trois ans a trouvé son rythme de croisière.

Et si les cours vont se poursuivre pendant l'été, le chef de projet ebac s'attend à un regain d'inscriptions pour la rentrée de septembre. Quant aux profils des étudiants, «nous avons des gens qui travaillent et des jeunes qui viennent de quitter l'enseignement traditionnel», conclut Alain Hoffmann.

Patrick Théry

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