Décision au Luxembourg – L'Eglise catholique va héberger deux réfugiés

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Décision au LuxembourgL'Église catholique va héberger deux réfugiés

LUXEMBOURG - L'Église catholique prend part, à sa façon, au débat sur les réfugiés. Deux demandeurs de protection internationale vont être accueillis à la Maison épiscopale.

Cette initiative personnelle de l'archevêque s'inscrit dans le cadre du nouveau projet diocésain «Reach a hand» («Tendre la main»).

Cette initiative personnelle de l'archevêque s'inscrit dans le cadre du nouveau projet diocésain «Reach a hand» («Tendre la main»).

Editpress

L'archevêque luxembourgeois Jean-Claude Hollerich veut montrer l'exemple et a reçu, lundi matin dans son bureau, deux demandeurs d'asile. «Deux adultes d'origine érythréenne» a expliqué l'Église catholique luxembourgeoise dans un communiqué. Ils «sont logés pendant la durée de leur procédure en vue de l'obtention du statut de réfugié» dans les locaux de la Maison épiscopale.

Cette initiative personnelle de l'archevêque s'inscrit dans le cadre du nouveau projet diocésain «Reach a hand» («Tendre la main»), qui sera présenté à l'automne prochain. Ralf Meister, évêque de Hanovre en Allemagne, avait pris une décision similaire il y a peu, en mettant à disposition des réfugiés deux chambres à coucher dans sa résidence principale.

L'UE prend des mesures

Rappelons que la Commission européenne souhaite imposer aux États membres de l'UE l'accueil de réfugiés dans les prochaines années. Sur un total de 40 000 personnes, le Luxembourg devrait accueillir 515 demandeurs de protection internationale. La question sera discutée jeudi et vendredi au Conseil européen mais on est encore loin d'un accord entre les dirigeants de l'UE. L'an dernier, 135 demandes d'asile ont été acceptées au Grand-Duché, dont 40 Syriens, 15 Érythréens et 10 Irakiens.

Ce lundi, les ministres des Affaires étrangères des États membres de l'UE, réunis à Luxembourg, ont en tout cas donné leur feu vert au lancement d'une opération militaire en Méditerranée. Il s'agira d'abord de recueillir des informations précises sur les activités des passeurs et notamment en Libye. Les phases suivantes de l'opération devraient permettre de saisir et de détruire les navires utilisés pour transporter illégalement les réfugiés.

(jt/NC/L'essentiel)

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