L'éthique en sortie de crise
LUXEMBOURG - La crise peut avoir un côté positif pour Etika: elle pourrait renforcer la transparence et la responsabilisation de la finance.

Jean-Sébastien Zippert veut changer la finance. (editpress)
Une bonne nouvelle pour l'ASBL qui s'est donné pour objectif de promouvoir les produits financiers éthiques. «Depuis la crise, on se rend compte que notre discours a plus d'écho», se réjouit Jean-Sébastien Zippert, coordinateur d'Etika.
Un discours relayé par le film documentaire «Let's make money», ce vendredi en salle. Du réalisateur de «We feed the World», le long métrage dénonce des pratiques souvent cyniques d'une planète financière qui ne pense qu'à la rentabilité.
L'ASBL profite de la sortie du film pour proposer des règles pour prévenir les dérives. Parmi lesquelles la taxation des mouvements internationaux spéculatifs.
Une taxation qui pourrait se faire «facilement», selon Etika, si on met les chambres de compensation, Clearstream et Euroclear, sous tutelle. Celles-ci sont capables de tracer très précisément les mouvements financiers. Leur tutelle permettrait leur taxation et leur transparence, avance Etika.
lc