Attentat près de Lyon – L'homme décapité était l'employeur du suspect

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Attentat près de LyonL'homme décapité était l'employeur du suspect

Un homme est mort décapité et deux personnes blessées dans un attentat commis ce vendredi matin contre une usine en Isère. Suivez en direct le déroulé des événements sur notre site.

Special forces of France's Research and Intervention Brigades (BRI) escort an unidentified woman and a child as they leave the building housing the apartment of a man suspected of carrying out an attack in Saint-Priest near Lyon on June 26, 2015. A 35-year-old man arrested in connection with the attack on the Air Products gas factory was investigated nine years ago for radicalisation and has links to the Salafist movement, Interior Minister Bernard Cazeneuve said. He identified the suspect as Yacine Salhi, 35, who was known to have lived around Lyon, France's second largest city, near the site of the attack. AFP PHOTO / PHILIPPE DESMAZES

Special forces of France's Research and Intervention Brigades (BRI) escort an unidentified woman and a child as they leave the building housing the apartment of a man suspected of carrying out an attack in Saint-Priest near Lyon on June 26, 2015. A 35-year-old man arrested in connection with the attack on the Air Products gas factory was investigated nine years ago for radicalisation and has links to the Salafist movement, Interior Minister Bernard Cazeneuve said. He identified the suspect as Yacine Salhi, 35, who was known to have lived around Lyon, France's second largest city, near the site of the attack. AFP PHOTO / PHILIPPE DESMAZES

AFP/Philippe Desmazes

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19h44 L'homme interpellé a pu pénétrer sur le site, un entrepôt de gaz industriels, car «il avait l'habitude de rentrer dans l'usine pour effectuer des livraisons» et était ainsi connu du personnel, qui lui a ouvert la porte.

19h33 Le suspect avait été repéré entre 2011 et 2014 pour ses liens avec la mouvance salafiste.

19h24 Aucun élément ne permet d'affirmer que le suspect était accompagné d'un complice dans l'usine, a indiqué le procureur de Paris.

18h38 Une perquisition était en cours vendredi en fin d'après-midi dans les locaux d'une entreprise de transport à Chassieu, près de Lyon, où travaillaient la victime décapitée et l'auteur présumé de l'attentat commis le matin dans un site de gaz industriels de l'Isère.

18h18 Le président français François Hollande a annoncé vendredi que le plan antiterroriste Vigipirate passait «en alerte maximum» pour trois jours dans la région de Lyon.

17h40 Le site où a été commis l'attentat est un entrepôt de bouteilles de gaz industriels de Air Products, a indiqué vendredi une source du groupe américain. «Il s'agit d'un site de stockage de gaz industriels où se trouvent également des bureaux pour la planification logistique».

17h05 Pour l'instant, quatre personnes sont en garde à vue: Yassin Sahli, sa femme et sa sœur ainsi que son complice.

16h45 «Le Conseil français du culte musulman (CFCM) condamne avec la plus grande vigueur l'attentat terroriste qui a visé l'usine Air Products de Saint-Quentin-Flavier en Isère. Le CFCM tient à exprimer sa plus profonde indignation devant ces actes inqualifiables qui ne peuvent se réclamer d'une quelconque religion ou d'une quelconque cause».

16h20 L'homme décapité était l'employeur du suspect, Yassin Sahli selon l'AFP. «Il avait 50 ans», a indiqué François Hollande. C'est à bord d'un véhicule de l'entreprise que le suspect a pu pénétrer dans l'enceinte, classée Seveso et dont l'accès est soumis à autorisation.

15h41 Un jeune qui habite à Saint-Priest a indiqué n'avoir «jamais vu» Yassin Salhi à la mosquée de Saint-Priest, ville ouvrière de la banlieue lyonnaise, dans laquelle le suspect habite avec sa famille au premier étage d'un petit immeuble social de trois étages.

15h16 La rédaction d'Europe 1 a pu joindre l'épouse de Yassin Sahli, 35 ans, suspecté d'avoir perpétré l'attaque terroriste de vendredi matin contre une usine de Saint-Quentin-Fallavier. La conversation entre cette mère de famille et le journaliste est surréaliste, tant la femme du terroriste semble tomber des nues. «J'allume la télé, qu'est-ce qui se passe? Ils l'ont arrêté?», demande-t-elle, paniquée. Elle explique que son époux, qui travaille comme livreur, est tout à fait normal. «J'ai le cœur qui va s'arrêter, je comprends rien!», s'exclame-t-elle.

C'est la belle-sœur de la mère de famille qui lui a appris la nouvelle. «C'est pas possible! Moi je le connais, c'est mon mari, on a une vie de famille normale», assure l'épouse du suspect, qui demande au journaliste pourquoi son homme aurait commis un attentat: «Je peux appeler qui pour qu'ils me donnent plus de renseignements parce que là je comprends rien!», implore la mère de famille, avant de fondre en larmes.

Elle a été interpellée.

15h03 Une voisine du principal suspect décrit un homme «poli», «timide» et «discret», marié avec une femme «ouverte», avec trois enfants «âgés entre 9 et 11 ans».

14h58 À Saint-Priest, dans la banlieue lyonnaise, où le suspect aurait été domicilié, des policiers du Raid étaient en faction devant un immeuble vers 14h30, selon un journaliste de l'AFP.

14h55 Au moins un second homme a été interpellé vendredi dans le cadre de l'enquête sur l'attentat perpétré dans une usine de gaz industriels à Saint-Quentin-Fallavier (Isère), au terme duquel un homme a été retrouvé décapité, a-t-on appris de source proche du dossier. «Un véhicule a été repéré en train de faire des allers-retours suspects en périphérie de l'enceinte, son numéro d'immatriculation a été relevé et son propriétaire a été identifié. Il a été arrêté» sur la commune de Saint-Quentin-Fallavier, a détaillé cette source. Son domicile a été perquisitionné mais aucun lien formel n'a toutefois été établi à ce stade entre l'attaque et cet homme.

14h30 Selon nos confrères du Dauphiné libéré, la victime a été identifiée comme un gérant d'une société de transport demeurant à Chassieu dans le Rhône qui était sur le site de l'entreprise attaquée. Il venait pour une livraison.

14h04 Des proches et la compagne du suspect ont été placés en garde à vue.

13h50 La voiture utilisée par le ou les assaillants était «une voiture autorisée à entrer sur le site», a indiqué le préfet de l'Isère. Le véhicule aurait donc été volé.

13h49La sécurité de tous les sites Seveso de la vallée du Rhône a été relevée.

13h40 Yassin Salhi aurait 35 ans, serait marié et aurait trois enfants.

13h38 La deuxième personne recherchée aurait été interpellée à son domicile de Saint-Quentin-Fallavier selon nos confrères du Dauphiné libéré. Il s'agirait du conducteur aperçu vendredi matin rodant devant l'usine.

13h36 L'auteur présumé de l'attentat a été fiché en 2006 par les services de renseignements pour «radicalisation» et était «en lien avec la mouvance salafiste», a déclaré le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve. La fiche n'a pas été renouvelée en 2008, a ajouté le ministre, qui a précisé que ce suspect arrêté après l'attentat, Yassine Salhi (orthographe non confirmée), âgé de 35 ans, n'avait pas de casier judiciaire.

13h21 «L'identité du criminel est en cours de précision», déclare le ministre de l'Intérieur, qui avance tout de même un nom: Yassine Salhi. Il résiderait à Saint-Priest dans la banlieue de Lyon.

13h18 «La victime décapitée est cours d'identification», explique Bernard Cazeneuve, le ministre français de l'Intérieur. Il précise également que c'est un pompier qui a neutralisé le suspect interpellé.

13h08 Une fausse photo du terroriste diffusée.

13h05 Bernard Cazeneuve, le ministre français de l'Intérieur, a activé la cellule de crise dans le fumoir de la Place Beauvau. Il en avait fait de même après l'attentat contre Charlie Hebdo, en janvier dernier.

12h51 François Hollande confirme qu'un suspect a été arrêté et identifié.

12h48 François Hollande prend la parole depuis Bruxelles. «L'intention ne fait pas de doute, c'est de provoquer une explosion. L'attaque est de nature terroriste».

12h37 Selon iTélé, les drapeaux étaient des morceaux de tissu avec des inscriptions en arabe. Il ne s'agirait en rien d'un drapeau du groupe État islamique.

Deux drapeaux avec des inscriptions en arabe étaient visibles sur le grillage vert entourant le site, selon une journaliste de l'AFP, signe d'une probable mise en scène. La décapitation est un mode opératoire signature du groupe terroriste Etat islamique. Le suspect arrêté par les gendarmes aurait eu au moins un complice arrivé avec lui en voiture et serait connu des services de la Direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI), a-t-on indiqué dans un second temps.

12h26 Selon iTélé, il n'y avait qu'un seul assaillant. L'autre personne dans la voiture était peut-être chargée de la conduire ou le véhicule lui appartenait.

12h20 Selon un journaliste d'Europe 1, «c'est un pompier et non un gendarme qui aurait arrêté le suspect de l'attentat».

12h17 Le président français François Hollande (qui participait à un sommet européen à Bruxelles) rentrera «en tout début d'après-midi» à Paris. Il s'exprimera avant 13h devant la presse à Bruxelles.

12h09 Selon le ministère français de l'Intérieur, l'identité de l'homme interpellé n'est pas vérifiée.

Résumé:

- Un homme est mort, décapité, et deux personnes ont été légèrement blessées dans un attentat commis ce vendredi matin contre une usine de Saint-Quentin-Fallavier (Isère, dans le sud-est de la France), par un ou des assaillants brandissant un drapeau islamiste.

- Un homme soupçonné d'avoir participé à cette attaque a été arrêté par les gendarmes. Il est connu de la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Des recherches sont en cours pour vérifier s'il était ou non accompagné d'un complice.

-La tête décapitée et recouverte d'inscriptions en arabe était accrochée à un grillage extérieur, selon une source proche de l'enquête. Un des auteurs de l'attentat est entré dans l'usine Air Products vers 10h, classée Seveso (site sensible), un drapeau islamiste à la main et y a fait sauter plusieurs bonbonnes de gaz.

- Le parquet antiterroriste s'est saisi de l'enquête.

11h50 Le parquet antiterroriste se saisit de l'enquête. Il n'y a donc plus de doute sur le caractère terroriste de l'attaque, qui peut désormais être qualifiée d'attentat.

11h40 Manuel Valls, Premier ministre français, a ordonné une «vigilance renforcée» sur tous les sites sensibles de Rhône-Alpes.

- Le caractère terroriste (et islamiste) de cette attaque n'est pas encore officiellement retenu. Pour l'instant, les autorités françaises parlent donc d'«attaque».

11h35 Selon une source proche de l'enquête, citée par l'AFP, la tête décapitée était recouverte d'inscriptions en arabe. Elle était accrochée à un grillage

11h30 Le Dauphiné libéré rapporte que la tête de la victime a été retrouvée accrochée au grillage de l'enceinte de la société le long d'une route départementale.

11h25 Selon plusieurs sources proches de l'enquête, citées par l'AFP, un homme soupçonné d'être l'auteur de l'attentat a été arrêté. Des recherches sont en cours pour vérifier s'il n'était pas accompagné d'un complice. D'après le Dauphiné libéré, l'individu serait âgé d'une trentaine d'années et serait connu des services de la DGSI.

11h22 «Selon les premiers éléments de l'enquête, un ou plusieurs individus, à bord d'un véhicule, ont foncé sur l'usine. Une explosion s'est alors produite», précise une source proche du dossier. «On ne sait pas encore si le corps a été transporté sur place ou pas», a ajouté cette source, évoquant aussi «un drapeau avec des inscriptions en arabe retrouvé sur place».

11h19 D'après le Dauphiné libéré, premier média à relater ces faits, l'individu assassiné ne travaillait pas pour l'usine attaquée. Selon iTélé, une des deux personnes à l'origine de l'attaque a été interpellée. Il y aurait un ou deux blessés, qui ne seraient pas gravement touchés. Selon la chaîne, on ne peut pas encore parler d'attentat, mais d'attaque. Le ministre français de l'Intérieur Bernard Cazeneuve se rend immédiatement sur les lieux, tout comme le procureur de Vienne. L'antiterrorisme de Paris a été saisi.

11hUne personne est morte et plusieurs ont été blessées dans un attentat commis vendredi matin dans une usine de gaz industriels à Saint-Quentin-Fallavier (nord de l'Isère, dans le sud-est de la France) , a-t-on appris de source proche du dossier. L'auteur présumé de l'attentat est entré dans l'usine un drapeau islamiste à la main et il a fait sauter plusieurs bonbonnes de gaz, a ajouté cette source, confirmant une information du Dauphiné Libéré. Un corps décapité a été retrouvé à proximité de l'usine. Selon le Dauphiné Libéré, l'attaque s'est produite vers 10h00.

(FR/L'essentiel avec AFP)

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