Essai auto – L'Ibiza, une petite voiture bien grande

Après le SUV Ateca et la Leon restylée, avant le petit SUV urbain Arona et un Ateca sept places, Seat poursuit son offensive produits. L'Ibiza, icône espagnole vendue à plus de 5,4 millions d’exemplaires, se définissait comme une citadine au caractère trempé et aux tarifs accessibles.

Mais avec cette 5e génération, sa montée en gamme lui permet de devenir l’une des plus accueillantes du segment. Alors que la longueur bouge peu (4,06 m), la largeur et l’empattement prennent près de 10 cm avec un gain de place de 3,5 cm pour les passagers arrière et une garde au toit rehaussée de 17 mm à l'arrière. Même constat pour le gros volume de coffre (355 litres). Esthétiquement, la nouvelle Ibiza reprend tous les codes de sa grande sœur, la Leon. On remarque sa face avant en trapèze, ornée d’optiques à LED et un pli spécifique très élégant sur la ceinture de caisse.

L’intérieur est tout nouveau. Un peu austère, sauf à opter pour un placage personnalisé sur la planche de bord. Au lancement, l’offre repose sur des 3-cylindres essence, avec ou sans turbo, dont les niveaux de puissance s’échelonnent de 65 à 115 ch. Les motorisations diesels arriveront un peu plus tard dans l’année autour du 1.6 TDI (80, 95, ou 115 ch). Seat ne prévoit cependant pas de version sportive Cupra.

En test, le plus puissant diesel (1.0 TSi 115 ch) fait preuve autant de souplesse que de vitalité. Une fois lancé, il permet même des reprises toniques et quelques accélérations musclées pour un moteur d'un litre à peine de cylindrée, doté d'un turbo compresseur et d'une injection directe. Testée en boîte manuelle (6 rapports), cette Ibiza peut, en option, recevoir une boîte automatique à double embrayage (DSG7). En conduite, c’est au registre confort que l’Ibiza progresse le plus. Elle devient du coup une excellente polyvalente facile et plaisante à manier.

(De notre envoyé spécial à Barcelone, Denis Berche)