Pour sortir de la criseL'UEL propose de travailler 52h par semaine
LUXEMBOURG - L'Union des entreprises luxembourgeois a donné mardi la feuille de route à suivre pour sortir le Luxembourg de la crise.

Le président de l'UEL, Michel Wurth, s'est félicité des avancées obtenues sur le gel des cotisations patronales jusqu'en 2014 et la simplification des démarches administratives.
Dans une salle archicomble, le président de l'UEL (Union des entreprises luxembourgeoises), Michel Wurth, a dressé les grandes lignes d'une sortie de crise vue par les entreprises. Dans son analyse, le patron des patrons a estimé que le Luxembourg se devait d'accrocher chaque année une croissance économique de 4 % tout en limitant l'évolution salariale et en jugulant l'inflation.
Pour y parvenir, l'UEL propose toujours un moratoire de deux ans sur l'indexation automatique des salaires. «Pour préserver les entreprises et casser l'inflation domestique», a détaillé Michel Wurth.
Pour sortir de la crise, l'UEL veut aussi agir sur le chômage au Luxembourg en améliorant la formation des résidents.
La flexibilisation du temps de travail serait un autre levier soufflé par les patrons. L'idée serait de pouvoir faire travailler les salariés 52 à 54 heures par semaine en cas de forte activité en échange de repos supplémentaires lorsqu'il y a moins de travail, notamment dans les entreprises sujettes aux aléas saisonniers.
Patrick Théry