Ecole européenne II – La cantine est-elle trop sucrée?

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École européenne IILa cantine est-elle trop sucrée?

MAMER - Les menus de l'École européenne ne plaisent pas à tous les parents. Ces derniers y sont pourtant associés.

Les parents sont inquiets.

Les parents sont inquiets.

«Un élève qui passe sa journée à l'école reçoit au moins deux pâtisseries ou sucreries», déplore ce parent d'élève de l'École européenne de Mamer. «C'est trop, au regard des critères de santé publique. La fréquence à laquelle ces aliments sont donnés aux enfants est un scandale!».

La cantine de l'établissement n'est pas soumise au contrôle de Restopolis, qui visite les cuisines de deux à trois lycées publics chaque jour. Ce qui ne veut pas dire que le prestataire fait n'importe quoi, selon Joëlle Ehrlich, d'Eurest, diététicienne en charge des quelque 1 700 à 1 800 repas quotidiens servis à la cantine de l'établissement. «Nous partons d'un cahier des charges qui comprend plusieurs critères, y compris les recommandations du ministère luxembourgeois de la Santé. Chaque jour, il y a d'office des fruits et des laitages, à la cafétéria comme au self-service». Pour ce qui est des élèves du primaire, qui n'ont pas de choix dans leur menu, «nous équilibrons avec la collation. Quand il y a une pâtisserie à midi, il y a donc un fruit à la collation».

Le directeur de l'École européenne II, Emmanuel de Tournemire, rappelle que les menus sont «élaborés en concertation avec les parents. Le comité cantine se penche dessus toutes les six semaines. Il est présidé par un parent et comprend des représentants des élèves, des enseignants...». Le directeur affirme que des contrôles réguliers sont effectués par le prestataire ou le ministère de la Santé. «Et les parents organisent des visites de la cantine, sans prévenir».

(Jérôme Wiss)

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