Élections au KenyaLa Commission électorale réfute toute fraude
Les autorités kényanes de contrôle des élections ont affirmé jeudi qu'il n'y avait «pas moyen de trafiquer» les résultats de la présidentielle.

Selon les résultats partiels, le vice-Premier ministre kényan Uhuru Kenyatta, bénéficiait toujours d'une nette avance.
«En aucune façon, il n'y a moyen de trafiquer les résultats», a déclaré devant la presse le président de la Commission électorale, Ahmed Issack Hassan. Le colistier de M. Odinga, Kalonzo Musyoka, avait plus tôt dans la journée affirmé que dans certains cas, «le nombre total de bulletins dépasse le nombre d'électeurs enregistrés». «Tout résultat montrant un nombre total de votes supérieur au nombre d'électeurs enregistrés entraîne une annulation», a répondu le président de la Commission. «Jusqu'ici, nous n'avons rien vu de tel».
Les agents de la Commission «sont des arbitres impartiaux», a-t-il encore martelé. «Les résultats que vous voyez maintenant, ce sont les gens que vous élisez», a-t-il ajouté à l'adresse des Kényans. Les Kényans attendaient toujours jeudi les résultats définitifs du scrutin présidentiel de lundi. La Commission électorale les a prévus pour vendredi. Cette présidentielle est la première depuis celle de fin 2007, dont le résultat avait été largement contesté et qui avait débouché sur de sanglants affrontements politico-ethniques, avec plus de 1 000 morts.
Selon les résultats partiels annoncés peu à peu par la Commission électorale, le principal adversaire de M. Odinga, le vice-Premier ministre Uhuru Kenyatta, bénéficiait toujours d'une nette avance, jeudi, en fin de journée.
(L'essentiel Online/AFP)