CoronavirusLa contamination dans un avion, c’est la cata
Des chercheurs ont publié une animation montrant la vitesse à laquelle se propage un virus dans les rangées d'un avion. Ce n'est pas nouveau, mais c'est saisissant.

(FILES) In this file photo taken on April 04, 2020 People gather at Moscow's Sheremetyevo airport terminal F for a repatriation flight to France for French and European nationals stuck in Russia because of the coronavirus crisis, April 4, 2020. - While global traffic had fallen by about 80% at the beginning of April, companies were choosing solutions in dispersed order. The provision of hand-cleaning gels at the airport, temperature control before boarding, the wearing of the mask by passengers and crews on board and in the airport, tests for coronavirus, disinfection of cabins with a virucid product: the solutions are multiple and add up. (Photo by Yuri KADOBNOV / AFP)
Une grande partie des avions du monde entier est clouée au sol à cause de la pandémie du coronavirus. Une animation, réalisée récemment par l’Université américaine de Purdue, dans l’Indiana, montre désormais pourquoi il est si important qu’ils le restent encore un moment, rapporte «7 sur 7». Avec l’aide d’une petite vidéo postée sur Twitter, les chercheurs démontrent à quel vitesse un virus se propage à l’intérieur de la cabine.
La simulation, réalisée à bord d'un Boeing 767, révèle comment une seule personne malade peut en contaminer de nombreuses autres en très peu de temps.
Jusqu'à trois rangées devant ou derrière
Interrogé par le Washington Post, Qingyan Chen, professeur à l’Université de Purdue, affirme: «Pour être honnête, les avions ne sont pas conçus pour empêcher la transmission de maladies». Pour lui, il est grand temps que l’industrie aéronautique se mette à trouver des solutions pour limiter la transmission des maladies à bord des avions.
La problématique de la propagation de maladies à l’intérieur de la cabine n’est pas nouvelle. En 2003, des chercheurs avaient déjà découvert qu’un homme de 72 ans, positif au SRAS, avait contaminé 22 voyageurs se trouvant à bord du même avion que lui, reliant Hong Kong à Pékin. Les scientifiques avaient ainsi constaté que le risque de se faire contaminer par une personne malade était beaucoup plus élevé pour ceux se trouvant trois rangées devant, trois rangées derrière ou dans la même rangée que la personne malade.
(L'essentiel/afp)