Automobile au Luxembourg – La course d'Eschdorf entre souvenir et compétition

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Automobile au LuxembourgLa course d'Eschdorf entre souvenir et compétition

ESCHDORF - Très marqué par le décès de deux pilotes le week-end dernier, le petit monde de la course de côte arrive à Eschdorf, ce week-end.

David Hauser est ravi de rouler devant son public, à Eschdorf.

David Hauser est ravi de rouler devant son public, à Eschdorf.

Dans le paddock de l'European Hill Race, samedi et dimanche, à Eschdorf, les noms du Tchèque Otakar Krámský et de l'Irlandais Simon McKinley, décédés en course respectivement en Autriche et en Irlande, le week-end dernier, seront au cœur des pensées.

«C'est dramatique. Notre discipline et le sport auto sont dangereux. Mais d'autres comme la boxe, le ski... et même la vie le sont aussi. En tant qu'organisateur, il faut veiller à ce que le parcours soit le plus sécurisé possible et c'est le cas ici à Eschdorf. Mais le risque zéro n'existe pas», note Patrick Weber, porte-parole de l'épreuve luxembourgeoise.

Surmonter la tragédie

Actuel coleader du championnat d'Europe de la montagne, le pilote grand-ducal David Hauser a vécu difficilement le décès d'Otakar Krámský. «J'ai été le premier à repartir sur le parcours le lendemain. Ce fut la montée la plus dure de ma carrière», assure celui qui figure avec le Suisse Éric Berguerand et les Français Sébastien Petit et Cyrille Frantz parmi les favoris pour la victoire à Eschdorf.

«Mais rouler le dimanche était, selon moi, la bonne décision. Nous ne sommes pas insensibles, et nous étions tous effondrés, mais le seul moyen de surmonter cette tragédie était de rouler. Sinon nous ne serions jamais repartis». Et aucun pilote ne voudrait que la course, sa passion, ne s'arrête après lui.

(Nicolas Martin/L'essentiel)

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