Insulte à TrumpLa cycliste du doigt d'honneur contre-attaque
Une Américaine licenciée après avoir fait un doigt d'honneur au convoi de Donald Trump, une photo qui a fait le tour du monde, poursuit en justice son ex-employeur.

La cycliste évoque le premier amendement.
Juli Briskman, une habitante de Virginie, estime que son renvoi de la société Akima, où elle travaillait comme analyste marketing, représente une violation de sa liberté d'expression. Mme Briskman faisait du vélo le 28 octobre 2017, quand elle a été dépassée par le cortège de voitures du président américain, qui rentrait de l'un de ses clubs de golf à une quarantaine de km de la Maison-Blanche. Gardant une main sur le guidon, la mère célibataire a levé l'autre, le majeur tendu.
Akima, une entreprise de construction et de logistique travaillant pour le gouvernement et l'armée des États-Unis, l'a licenciée le 31 octobre. Selon l'avocat de la plaignante, la société redoutait de perdre des contrats en conservant Mme Briskman. «Même si certains peuvent être en désaccord avec le message de la plaignante et sa façon de l'exprimer, cette forme d'expression est au cœur du Premier amendement (de la Constitution sur la liberté de parole) et de la Constitution de la Virginie», indique la plainte.
(L'essentiel/afp)