La Fortis réalise un bon premier semestre
La banque luxembourgeoise obtient de solides performances pour les six premiers mois de l’année, avec un résultat semestriel net dépassant les 380 millions d’euros.

La banque réalise plus de 380 millions d'euros de résultats au premier semestre 2008.
Le président du comité de direction de Fortis banque Luxembourg peut se réjouir. «La Fortis et ses filiales restent des entités solides et performantes», dit-il lors de la présentation des résultats semestriels consolidés, lundi.
La banque réalise des «résultats remarquables dans un contexte international volatile et exigeant», avec un peu plus de 380 millions d’euros de résultats.
Le produit net bancaire s’élève à 786,3 millions d’euros, soit une progression de 2% par rapport au premier semestre 2007.
Intégration d’ABM Amro Luxembourg
Par ailleurs, le patron de la banque est revenu sur l’acquisition d’ABM Amro Luxembourg. «La préparation de l’intégration des clients et employés est en cours et l’intégration juridique des activités se fera le 2 janvier 2009», affirme Carlo Thill. Selon lui, ABM Amro, qui apportera à la Fortis des clients néerlandais, a «un fond de commerce complémentaire par rapport à notre fonds de commerce».
De plus, «l’intégration des 180 nouveaux collaborateurs se fera sans plan social grâce à un frein sur l’embauche».
Carlo Thill se vante d’activités qui devraient selon lui avoir «des retombées importantes pour l’ensemble de l’économie luxembourgeoise dans sa globalité». Et de rappeler au passage le prix de «Best bank in Luxembourg 2008» remporté par sa banque.
jw/lessentiel.lu
Baisse de participation dans Bip
Les dirigeants de la Fortis ont également annoncé hier que la banque allait vendre une partie de ses participations dans la société d'investissement Bip. Cette vente concerne environ 15% du capital de la société et la Fortis est en négociation avancée avec des repreneurs déjà clairement identifiés.
Le but de l'opération, selon Carlo Thill, libérer Bip «du boulet de la Fortis, ce qui lui donnera plus de liberté pour investir».
Une action qui entre dans le cadre de la stratégie de la banque de «ne plus être actionnaires dans des sociétés industriels et de nous concentrer sur notre métier de banquier».