Le Luxembourg appelle la France à «éviter l'usage excessif de la force»

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Devant l'ONULe Luxembourg appelle la France à «éviter l'usage excessif de la force»

GENEVE – La France a été critiquée, lundi à l'ONU, sur la situation des droits de l'homme dans le pays. Par le Luxembourg notamment.

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(avec AFP)

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Attaques contre les migrants, profilage racial, violences policières: la France a été critiquée, lundi à l'ONU, qui examinait la situation des droits de l'homme dans le pays. Les 193 Etats membres de l'Organisation des Nations unies doivent régulièrement rendre compte de la situation des droits humains sur leur territoire et se soumettre aux recommandations de leurs pairs.

Un grand nombre de pays, y compris le Luxembourg, ont appelé la France à davantage combattre les violences et les discriminations raciales. «Nous recommandons à la France de repenser les politiques en matière de maintien de l'ordre, pour éviter l'usage excessif de la force par les forces des l'ordre lors de manifestations», a lancé la représentant de la délégation luxembourgeoise.

Ces violences policières au cours d'opérations de maintien de l'ordre ont été mises en exergue par plusieurs autres délégations comme la Suède, la Norvège et le Danemark. Le Brésil, ainsi que le Japon, ont déploré «le profilage racial par les forces de sécurité» et l'Afrique du Sud a appelé la France à «prendre des mesures pour garantir des enquêtes impartiales par des organes extérieurs à la police dans tous les cas d'incidents racistes impliquant des policiers».

En France même, les critiques se sont multipliées contre le recours à la force jugé excessif ces derniers mois envers les manifestants opposés à la réforme des retraites. Pendant la session des réponses de la délégation française, Sabrine Balim, une conseillère juridique du ministère de l'Intérieur, a fait valoir que «l'usage de la force» était «strictement encadré (...) et, en cas de faute, sanctionné».

Lors de son temps de parole, le Luxembourg a également appelé la France à «limiter dans le temps les mesures d'urgence», à «rapatrier les enfants français des camps syriens» et à «mettre fin au placement en institution des enfants et adultes en situation de handicap et leur permettre de vivre de façon autonome dans la société

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