La mode du clash prend son envol

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La mode du clash prend son envol

Les joueurs ne rechignent plus à
aller au clash avec leur club lorsque celui-ci refuse de les laisser s'en aller.

André-Pierre Gignac, Adil Rami et Frank Ribéry sont les derniers exemples en date d'un phénomène en plein essor: le bras de fer entre un joueur qui souhaite partir et un club prêt à tout pour le retenir.

Entre absences aux entraînements, sorties tonitruantes dans la presse et menaces d'arrêter le football, les joueurs qui se voient offrir des ponts d'or oublient vite les contrats qu'ils avaient naguère signés des deux mains. En 2007, Frédéric Piquionne s'était comparé à un «esclave», lorsque Saint-Étienne s'était opposé à son transfert à Lyon. Un brin exagéré...

Les clubs, eux, continuent à utiliser l'étrange expression d'«intransférable». Ils savent en réalité pertinemment que leur seule marge de manœuvre est de faire grimper les enchères. Il y a certes des exceptions... Malgré une offre mirifique de Manchester City, l'hiver dernier, Kaká avait choisi de rester quelques mois de plus à l'AC Milan.
Mais il avait fallu que le peuple milanais se mobilise par milliers pour faire achopper une transaction que le club rossonero ne pouvait refuser. En football, les déclarations d'amour sont versatiles.

Nicolas Martin

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