TennisLa «Next Gen» a rendez-vous en finale à Miami
Jannick Sinner, qui a éliminé Roberto Bautista, et Hubert Hurkacz, qui a sorti Andrey Rublev, ont crée la surprise lors des demi-finales du tournoi floridien.

Après avoir fait tomber Tsitsipas, Hurkacz s’est payé le scalp de Rublev.
L’Italien Jannick Sinner, 19 ans, et le Polonais Hubert Hurkacz, 24 ans, se sont qualifiés vendredi pour leur première finale d’un Masters 1000 à Miami, où la «Next Gen» qu’ils représentent a imposé son tennis cette semaine en l’absence des cadors du circuit.
Talentueux, offensif et persévérant, Sinner, 31e mondial, est venu à bout 5-7 6-4 6-4 du redoutable défenseur espagnol Roberto Bautista, 12e. «Nous avons tous les deux joué un excellent tennis. Ce n’était pas facile. Il y avait un peu de vent. Je suis très heureux de ma performance», a réagi à chaud le vainqueur, qui visera un 3e titre sur le circuit ATP dimanche.
Pour sa troisième participation à un tournoi de cette catégorie, juste en dessous des Grands Chelems, il rejoint Andre Agassi, sacré en 1990, Rafael Nadal, finaliste en 2005, et Novak Djokovic, vainqueur en 2007, parmi les plus jeunes finalistes à Miami. «C’est bien d’être en finale ici, mais ça ne veut rien dire. La route est très longue, je veux m’améliorer jour après jour et nous verrons ce qui se passe», a déclaré Sinner, quart-de-finaliste l’an passé à Roland Garros.
«Aller loin»
Dans l'autre demie, Hurkacz (26e mondial) face à Andrey Rublev, 8e mondial, avait hérité du statut de favori après les éliminations des deux premières têtes de série, le Russe Daniil Medvedev et le Grec Stefanos Tsitsipas, en l’absence des cadors Novak Djokovic, Rafael Nadal et Roger Federer. Et il l'a facilement emporté 6-3 6-4.
À 24 ans, il tentera dimanche d’ajouter Miami à son palmarès, après Winston-Salem en 2019 et Delray Beach en début d’année. Face à un joueur qu’il n’a jamais encore affronté, mais avec lequel il joue déjà... en double.
Ces deux amis ont d’ailleurs reconnu avoir été bien conscients de l’opportunité à saisir cette semaine en l’absence du «Big3». Avec les mêmes mots: «On savait qu’on pourrait aller loin», a confirmé Hurkacz, quand Sinner a assuré avoir «abordé ce tournoi avec le bon état d’esprit, de façon à... aller très loin». Lequel des deux ira au bout ? Réponse dimanche.
(L'essentiel/AFPE)