Thaïlande – La noix de coco prend feu et c'est l'enfer au paradis

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ThaïlandeLa noix de coco prend feu et c'est l'enfer au paradis

Une Britannique a failli perdre une jambe après un incident survenu lors de son voyage de noces en Thaïlande. Six ans après, elle est encore traumatisée.

Au firmament du bonheur, Paul et Natalie passaient des vacances féeriques en Thaïlande, où ils se sont mariés sur une plage de Koh Chang. Après une cérémonie célébrée en toute intimité, le couple de Britanniques a poursuivi son séjour de rêve en voyageant d'île en île. Un soir, les deux tourtereaux admiraient un spectacle pyrotechnique des plus romantiques quand un feu d'artifice a atterri sur un plateau de boissons servies dans des noix de coco. L'une d'entre elles a pris feu et est allée percuter la jambe gauche de Natalie, lui brisant le tibia et le péroné, et mettant le feu à sa robe. «J'étais en état de choc. Tout mon corps s'est mis à trembler», témoigne-t-elle, plus de six ans après son calvaire.

Branle-bas de combat sur la plage. Des touristes se sont précipités pour aider Paul à porter secours à sa belle. Installée à l'arrière d'un pick-up, la Britannique aujourd'hui âgée de 42 ans a été emmenée en catastrophe à l'hôpital, avant d'être transférée vers Phuket. «Là où la noix de coco avait touché ma jambe, ma peau s'était corrodée et avait fini par mourir. C'était de plus en plus noir», explique Natalie. La touriste, qui peinait à communiquer avec le personnel médical en raison de la barrière de la langue, a dû subir une série d'opérations, de transfusions sanguines et de greffes de peau. On lui a par ailleurs inséré des barres de métal dans le mollet.

Risque d'amputation

Une fois de retour au Royaume-Uni, la quadragénaire a été prise en charge par des médecins qui lui ont retiré des pièces de métal afin d'aider sa guérison. Ils lui ont annoncé qu'une amputation serait inévitable si les différentes greffes qu'avait subies sa jambe gauche ne prenaient pas. La Britannique était en plein traitement, sous antibiotiques par intraveineuse, lorsqu'elle est tombée enceinte de son deuxième enfant. «Les médecins m'ont dit qu'ils n'avaient jamais donné d'antibiotiques par intraveineuse aussi longtemps à une femme enceinte. Je devais m'inquiéter pour ma grossesse, mais également pour ma jambe, que je risquais de me faire amputer», raconte Natalie.

La quadragénaire a accouché en mars 2014, et sa jambe est aujourd'hui hors de danger. La Britannique n'a pas pu travailler pendant deux ans et plus de six ans après le drame, elle ressent encore des douleurs et un traumatisme psychologique certain. Elle espère que le fait de raconter son histoire l'aidera à chasser ces flash-back désagréables qui ne la quittent pas. «Je me dis que le pire, ce serait ne pas avoir de jambe du tout», philosophe-t-elle.

(L'essentiel/joc)

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