Crise en Italie – La pression s'accentue sur Berlusconi

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Crise en ItalieLa pression s'accentue sur Berlusconi

Le principal allié du «Cavaliere», Umberto Bossi, a demandé mardi au chef du gouvernement italien de démissionner.

Umberto Bossi (à gauche) a lâché le «Cavaliere».

Umberto Bossi (à gauche) a lâché le «Cavaliere».

AFP

Umberto Bossi, chef de la Ligue du Nord, le principal allié de Silvio Berlusconi dont il assure la survie politique au Parlement, a demandé mardi au chef du gouvernement italien de démissionner, selon les médias.

«Nous lui avons demandé de faire un pas de côté», a-t-il dit à des journalistes à la Chambre des députés. Il estime toutefois que cela ne se produira pas lors du vote-test de ce jour (mardi) sur le bilan 2010 de l'État italien qui sera, selon lui, adopté sans encombre.

Umberto Bossi a également clairement fait savoir que son parti soutiendrait à la tête d'un nouveau gouvernement Angelino Alfano, le dauphin de Silvio Berlusconi.

M. Alfano, ex-ministre de la Justice du gouvernement de Silvio Berlusconi, est actuellement secrétaire général du PDL (Peuple de la liberté - parti du Cavaliere), et son nom pourrait recueillir un consensus relativement large pour diriger un gouvernement de transition où entrerait l'opposition centriste.

Un vote test pour le Cavaliere doit avoir lieu dans l'après-midi portant sur le bilan 2010 de l'État italien.

L'ensemble de la presse italienne estime que le nombre de députés qui pourraient voter ce document technique ne devrait pas dépasser les 311 ou 312, en dessous de la majorité absolue de 316.

Personne ne sous-estime la capacité de Silvio Berlusconi à convaincre les indécis et rebondir au dernier moment. Mais si le texte devait être adopté par un nombre de députés inférieur à la majorité absolue - l'opposition ayant laissé entendre qu'elle s'abstiendrait -, cela signifierait que le Cavaliere ne dispose plus d'une majorité lui permettant de gouverner et il devrait en tirer les conséquences.

L'essentiel Online/

(ats/afp)

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