Fin de carrièreLe Bayern Munich a rendu hommage à Arjen Robben
Le joueur néerlandais, qui a annoncé jeudi la fin de sa carrière, a eu droit à une pelletée d'hommages, venant notamment du club où il a passé dix années.

Après avoir remporté la finale de la Ligue des champions 2013, avec un but à la clé, Arjen Robben avait découpé un bout du filet.
La retraite d'Arjen Robben marque la fin d'une époque pour le football néerlandais, mais aussi au-delà. Ses coéquipiers du Bayern Munich n'ont pas manqué de lui rendre hommage après l'annonce de jeudi, même s'il était acquis depuis des mois que l'ailier, arrivé au club en 2009, ne rempilerait pas en Bavière.
Robben était «le meilleur coéquipier que je pouvais imaginer au Bayern», a indiqué sur Twitter Franck Ribéry. Les deux joueurs ont formé un duo d'ailier souvent très redoutable. «Robbery ne sera jamais oublié», poursuit d'ailleurs le Français, qui quitte également le club allemand cette année. «Un grand quitte le monde du football, merci pour ces moments fantastiques, ces dix dernières années», abonde Thomas Muller, appuyant son message d'une photo des deux joueurs en match.
Une action de but maintes fois répétée
Le défenseur Jérôme Boateng a également fait part de son «honneur d'avoir joué avec Arjen», tandis que Philipp Lahm, ancienne gloire du club, l'a remercié pour «le temps passé ensemble et les succès». Le latéral gauche David Alaba a salué le joueur, mais aussi l'homme: «Ton jeu était particulier, ton caractère était plus que spécial».
Au Bayern et au-delà, beaucoup d'observateurs ont rappelé sa victoire en Ligue des champions (2013), avec son but décisif à la 89e minute. Les défenseurs ne sont pas prêts non plus d'oublier son fameux geste, reproduit avec succès à maintes reprises: accélération côté droit, crochet du gauche, frappe enroulée dans le filet opposé, but. «Robben fait tout le temps le même geste et tout le monde le sait, disait de lui Raphaël Guerreiro, aujourd'hui à Dortmund. Ce qui est cruel, c'est que je pense que dans la tête des défenseurs, t'as envie de te dire qu'il va changer, que justement, cette fois-ci, il ne va pas le faire. Et puis, au final, à chaque fois c'est pareil».
(jg/L'essentiel/afp)