Réfugiés en Moselle – Le camp de migrants de Metz sera démantelé

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Réfugiés en MoselleLe camp de migrants de Metz sera démantelé

METZ - La Ville de Metz et la préfecture de Moselle ont annoncé lundi matin le démantèlement prochain d'un campement de fortune de 200 migrants à Metz.

«La situation telle qu'elle est ne peut pas perdurer, tant en termes de sécurité que d'accueil», a estimé le préfet de Moselle, Emmanuel Berthier, expliquant que les personnes seraient soit relogées dans des hébergements d'urgence, soit renvoyées vers les pays où elles ont déposé leur première demande d'asile. Le campement de fortune est situé sur le parking d'un dispositif de premier accueil (DPA) à la périphérie du centre-ville de Metz.

Ce parking accueille régulièrement des campements de fortune, a rappelé le maire de Metz, Dominique Gros (PS): 800 personnes en 2013, 400 en 2014. Lors du dernier démantèlement l'été dernier, 160 personnes avaient été relogées. Mais il s'était progressivement reconstitué depuis la mi-août comptant aujourd'hui près de 200 personnes. «On ne démantèle pas un camp sans trouver de solution», a souligné Dominique Gros en jugeant la situation actuelle «inacceptable».

L'annonce intervient alors que le président François Hollande a promis lundi matin à Calais que le camp de migrants de la «jungle» où s'entassent entre 7 000 et 10 000 migrants, serait très bientôt démantelé «complètement, définitivement». Le préfet de Moselle a par ailleurs indiqué qu'une centaine de migrants de Calais serait accueillie dans le département après le démantèlement de la «jungle».

(L'essentiel/AFP)

À Calais, Hollande promet de démanteler «complètement, définitivement»

François Hollande a promis à Calais, lundi matin, que le camp de migrants de la «Jungle», où s'entassent entre 7 000 et 10 000 migrants, serait très bientôt démantelé «complètement, définitivement», sans toutefois donner de calendrier précis.

L'opposition de droite est divisée sur ce démantèlement. Agitant le chiffon de «mini-Calais» ou de «mini-campements», sa fraction la plus droitière, emmenée par Nicolas Sarkozy et Laurent Wauquiez, refuse le plan gouvernemental prévoyant de répartir les migrants quittant la «Jungle» dans des centres d'accueil provisoires un peu partout en France, alors que d'autres, comme la maire de Calais Natacha Bouchart (Les Républicains) privilégient la rapidité du démantèlement proprement dit.

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