Formule 1Le championnat du monde mise sur la solidarité
Un projet de taxation des grosses écuries serait à l'étude pour aider les petites équipes et éviter une F1 à deux vitesses.
Force India pourrait être l'une des bénéficiaires de la taxe sur les revenus des grosses équipes.
Selon plusieurs sites spécialisés, une somme de 50 millions d'euros pourrait être collectée auprès des grandes écuries, dans le cadre des nouveaux accords Concorde qui régiront la répartition des bénéfices de la F1 à partir de 2013, et jusqu'en 2020.
Elle serait issue d'une taxe de 10% sur les recettes de sponsoring des quatre écuries dont le budget dépasse les 150 millions d'euros annuels (Ferrari, Mercedes, McLaren, Red Bull) et constituerait un fonds de soutien aux petites équipes. Force India, Sauber, Marussia et Hispania Racing Team ou Caterham pourraient en être les bénéficiaires.
Pour Bernie Ecclestone et la société qui gère les droits de la F1 (FOM), ce projet de solidarité n'est évidemment pas désintéressé. Il répondrait à deux objectifs majeurs. Éviter que ne s'installe un championnat à deux vitesses qui nuirait à l'intérêt de la discipline. Mais aussi empêcher que les difficultés budgétaires des petites écuries ne plombent le projet d'entrée en Bourse de la Formule 1 à l'horizon 2014.
Pour convaincre les grosses équipes, Ecclestone aurait notamment promis des revenus supplémentaires à Ferrari et Red Bull. Il aurait aussi proposé aux ténors de la grille d'acquérir des actions de la FOM, dès l'entrée en Bourse.
En 2003, déjà, les équipes Jordan GP et Minardi avaient bénéficié d'une telle opération de soutien.