Archive – «Le changement est capital pour la créativité»

L’essentiel: Le groupe a pas mal évolué et change de membres ces dernières années?

Darius Keeler (fondateur): Oui, mais la configuration actuelle date de l’album «Lights» en 2006. Les nouveaux membres se sont impliqués dans le projet. Et le changement est capital, il permet la créativité.

Vous semblez avoir trouvé la bonne formule ou cela peut encore changer?

Il y aura certainement encore des changements. Mais le groupe ne perd pas de membres, il en gagne de nouveaux.

D’autres chanteurs ou musiciens pourront donc rejoindre le groupe?

Bien sûr, mais rien n’est programmé ou établi d’avance. Nous verrons ce que l’avenir nous réserve.

Définiriez-vous votre musique comme du rock progressif ou de l’électro progressive?

Je dirais plutôt de l’électronique progressive, bien qu’il y ait des guitares. Le rock progressif est un genre bien particulier, et nous venons pour notre part de la scène électro.

Votre musique est comparable à la littérature, avec différents chapitres?

Oui, en particulier notre dernier album «Controlling Crowds», qui est très atmosphérique. Et nous composons plus des albums que des formats chansons, donc c’est comparable.

N’en avez-vous pas assez d’être comparés à Pink Floyd?

Non, ça m’est égal. Tous les groupes sont comparés à d’autres. Et cela pourrait vraiment être pire que Pink Floyd! (rires)

Comment expliquer que votre succès est plus important en France qu’en Angleterre?

C’est difficile à expliquer. Le public anglais n’a peut-être pas la même passion pour la musique électronique, il préfère le rock. Notre succès en France est aussi un mystère, mais nous en sommes très fiers. Cela marche également fort en Allemagne, en Pologne ou en Grèce.

Vous travaillez également sur d’autres projets?

Oui, avec un nouveau groupe dont l’album sortira l’année prochaine. Ce sera assez différent, mais je suis davantage impliqué dans la production que dans l’écriture.

Recueilli par Cédric Botzung