Accident de train en BelgiqueLe conducteur a «pris trop vite un aiguillage»
Selon la presse belge, c'est la vitesse excessive qui serait à l'origine de l'explosion de wagons contenant des produits chimiques dangereux, samedi près de Gand, en Belgique.

Mardi, la thèse d'une vitesse excessive semblait se confirmer. Le conducteur néerlandais du train a reconnu, dans le message d'urgence qu'il a adressé aux services de secours juste après l'accident, avoir «pris trop vite un aiguillage», après avoir «probablement raté» le signal, situé 1,5 km plus tôt, lui enjoignant de réduire sa vitesse à 40 km/h, selon le compte-rendu de cette conversation publié mardi par le journal De Morgen.
Le quotidien flamand estime, en citant des sources proches de l'enquête, que le train roulait à 80 km/h. Ce n'est qu'en apercevant un nouveau panneau, situé à 100 m de l'aiguillage, que le conducteur a brusquement freiné, selon le journal. Cette manœuvre a propulsé par inertie le contenu des wagons vers l'avant. En franchissant l'aiguillage, le train a subi un mouvement latéral. La combinaison de ses deux forces aurait provoqué le déraillement du train, conclut De Morgen.
Un quartier interdit pendant «plusieurs semaines»
Par ailleurs, on apprend ce mardi que les riverains habitant à proximité immédiate du lieu de l'explosion ne pourront pas réintégrer leur domicile avant «plusieurs semaines». «Les habitants des maisons situées dans un périmètres de 250 mètres autour du lieu de l'accident ne pourront pas réintégrer leur domicile avant plusieurs semaines», a indiqué dans un communiqué la province de Flandre orientale, qui coordonne les délicates opérations de sécurisation des lieux depuis l'accident, qui a fait un mort et une centaine de blessés par intoxication.
Lundi, quelque 300 riverains ont pu réintégrer leur domicile, situé à quelques centaines de mètres du lieu de l'accident, mais environ 150 d'entre eux ont à nouveau été évacués mardi matin, après que des concentrations importantes de produits toxiques ont été mesurées dans des canalisations, selon le communiqué de la province, qui n'exclut pas «d'autres évacuation» à l'avenir.
(L'essentiel Online avec AFP)